PAGE SPECIALE : GREVE NATIONALE 29 JANVIER 2009

Les manifestations de jeudi n'étaient "pas historiques", selon Brice Hortefeux !!

 

NOUVELOBS.COM | 03.02.2009 |

 

 

Les manifestations du 29 janvier ont été "denses" mais "pas historiques", a estimé dimanche 1er février soir sur RTL le ministre du Travail et des relations sociales Brice Hortefeux, sur RTL. A la veille de la réunion des syndicats sur les suites à donner au mouvement Brice Hortefeux a souligné que le gouvernement est ouvert au "dialogue", "marque de fabrique du sarkozysme", mais ne changera pas de cap. "La réforme est tout simplement indispensable car si nous voulons préserver notre mode de vie et le transmettre à nos enfants, on ne peut pas sombrer dans l'immobilisme".

Pas une journée banale

"La manifestation a été dense mais elle n'est pas historique puisqu'il y a peu de temps, en 2006 à deux reprises (lors des manifestations contre le Contrat première embauche), il y a du monde à peu près comparable. Je pourrais trouver d'autres exemples sur la décennie précédente", a-t-il affirmé. La "cote de sympathie" du mouvement dans l'opinion est également comparable aux mobilisations antérieures, a-t-il noté. Face à l'inquiétude de l'opinion, le gouvernement ne changera pas de cap, a ajouté le ministre.  Quant à la rencontre entre Nicolas Sarkozy et les syndicats, prévue au cours du mois de février, elle ira "au-delà" de l'agenda social, a-t-il annoncé. Le ministre du Travail a cependant reconnu que cette journée n'était cependant "pas du tout banale" car "dans les manifestations précédentes, il y avait une mobilisation contre un texte, une loi, un projet" alors que "la marque de cette journée, c'est d'exprimer une inquiétude, une préoccupation par rapport à une crise mondiale, la plus importante depuis 1929".

"Recettes qui ont toutes foiré"

Interrogé sur une éventuelle relance par la consommation, réclamée par les syndicats et proposée par le plan de relance du Parti socialiste, Brice Hortefeux a répondu que "les socialistes choisissent des recettes qui ont toutes foiré". "Elles ont échoué pour être plus poli", s'est-il repris, en précisant que "ce n'est pas parce qu'il y a Fadela Amara dans l'assistance que je dois me lâcher", la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville n'hésitant pas à adopter parfois un langage familier.
Sur un soutien à la consommation, "nous sommes réactifs, si les choses bougent, si les choses changent, nous saurons faire preuve de réactivité", a-t-il affirmé.
"Le plan de relance est très ambitieux : nous avons été les premiers à réagir en Europe et dans le monde. Les 26 milliards du plan, plus le RSA, plus le paquet fiscal, cela fait 50 milliards, autant qu'en Allemagne, plus qu'en Espagne, deux fois plus qu'en Grande-Bretagne", a-t-il souligné.

 

 

Après des manifestations sans précédent, Sarkozy attendu au


tournant

 

Le blog de Jean-Marcel Bouguereau

 

 

 

 

 

"Sarkozy, entends-tu ?"

 

LIBE 31/01/2009

 

 

 

 

 

 

29 Janvier GREVE NATIONALE !

 

 

 

FORUM

 

29 JANVIER 2009 : TOUTES ET TOUS,

BOUGEONS-NOUS !

 

 

 

 

Le 29 janvier 2009 on va se faire entendre

 

Video-tract manifestion 29/01/09

Grève : "La vraie motion de censure, elle a lieu dans la rue", selon Besancenot - Nouvel Obs
Le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire était jeudi 29 janvier l'invité d'Europe 1
Cliquer le logo !
Cliquer le logo !

GREVE NATIONALE !! DECLARATION COMMUNE des SYNDICATS...

 

Journée nationale de mobilisation interprofessionnelle

 

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.

Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre nature que celles prises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de l’emploi et des rémunérations.

C’est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations.

Elles appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour :

  • défendre l’emploi privé et public ;
  • lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;
  • exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;
  • défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ;
  • des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.

Les organisations syndicales rendront publique le 5 janvier 2009, une déclaration commune développant leurs propositions et revendications.

 

Paris, le 15 décembre 2009

APPELS des SYNDICATS signataires :

 

La ministre et le gouvernement s'acharnent dans le sabotage des universités et de la recherche 

 

Le SNESUP appelle à une nouvelle phase nationale et continue des actions de grève

 

Le SNESUP appelle à passer de la phase de grève administrative à la grève à partir du lundi 26 janvier, avec l'objectif de paralyser les universités, tous les établissements d'enseignements supérieur et de recherche le jeudi 29 et au-delà selon les réponses apportées par le gouvernement.


Paris, le 22 janvier 2009

 

 

Le 29 janvier 2009 on va se faire entendre
Sarkozy… fini de rire

 

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont décidé de se faire entendre le 29 janvier 2009 par le patronat et l’Etat.

Télécharger le tract CGT au format A4 recto/verso
pdf_tract_manif_290109-2.pdf
Document Adobe Acrobat 479.4 KB

 

Communiqué commun des fédérations de l’Education

 

Communiqué commun


FAEN, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD-Education, UNSA-Education

 

Les fédérations de l’Education, FAEN, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD-Education, UNSA-Education, appellent les personnels de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que de la Jeunesse et des Sports à participer massivement à la grève et aux manifestations le 29 janvier aux côtés des autres salariés du privé et du public.

 

Cette journée doit également être pour eux l’occasion de donner un prolongement unitaire à leurs luttes et de porter avec force une nouvelle fois leurs revendications :

  • contre les suppressions de postes et la remise en cause du service public d’éducation et de recherche ;
  • pour une école assurant la réussite de tous les jeunes ;
  • pour leurs salaires, leurs statuts et la revalorisation de leurs métiers.
TRACT de la CFE-CGC
Appel CFE-CGC.pdf
Document Adobe Acrobat 27.6 KB

 

ÊTRE ENTENDUS SUR LES REVENDICATIONS

 

 

Les entreprises doivent-elles distribuer des dividendes à leurs actionnaires?

Quand on sait que l’une des origines profondes de la crise est, depuis vingt ans, la part croissante des dividendes dans la répartition des richesses, au détriment des salaires et de l’investissement, poser la question c’est y répondre.

Ce n’est pas une question de morale. C’est une question de justice et de remise en cause du modèle capitaliste.

Ainsi, comment peut-on accepter que l’État, qui prête de l’argent public à des banques, n’exige pas en contrepartie qu’elles ne distribuent pas de dividendes?

Comment peut-on accepter que des entreprises annoncent des licenciements, le blocage des salaires, tout en continuant à distribuer des bonus aux dirigeants et des dividendes aux actionnaires?

Et dire que certains osent affirmer que les classes sociales n’existent plus!

Toutes ces questions, et d’autres, ne sont pas des questions de communication. Il ne suffit pas de faire une déclaration tout en laissant faire.

Car quelles sont les contraintes qui ont été imposées aux entreprises ces derniers mois? Aucune. Même sur les parachutes dorés, on attend de voir si elles vont adopter le… «code de bonne conduite» mis au point par le MEDEF.

Si, comme l’affirme régulièrement le président de la République, le «monde doit changer», il convient alors de prendre des décisions, y compris en France.

Tel est, par exemple, le sens de la proposition que nous lui avons faite la semaine dernière: si, selon le gouvernement, le plan de relance doit avoir un effet sur l’activité économique, alors il faut décider d’un moratoire (gel) des licenciements dans l’attente des effets du plan de relance.

Il convient également de contrôler les licenciements afin de ne pas accepter ceux venant d’entreprises qui profitent de la crise.

Il convient encore – ce que nous avons a priori obtenu – que le comité d’entreprise ou les syndicats soient informés de toute aide publique accordée à une entreprise et des engagements ou contreparties exigés.

Et si l’emploi est effectivement une priorité, il faut aussi geler les réductions d’effectifs dans la fonction et le service publics, c’est-à-dire stopper la RGPP. Changer le monde? C’est maintenant qu’il faut commencer. Exiger d’être entendus sur les revendications, exiger une augmentation des salaires et des retraites sont des conditions indispensables.

Il y a bien des idéologues qui expliqueront que le pouvoir d’achat ne doit pas être la priorité compte tenu des problèmes d’emploi et de déficit! Ce sont les mêmes que ceux qui, déjà, opposaient l’emploi à la fiche de paye et qui se complaisent dans le système actuel.

Exiger, et obtenir, des augmentations de salaires, c’est remettre en cause ce qui est à l’origine de la crise: la déformation de la répartition des richesses au détriment des travailleurs.

Ces questions seront, pour Force Ouvrière, au cœur de la journée de grève interprofessionnelle et de manifestations du 29 janvier.

N’en déplaise à Mme Parisot et à M. Sarkozy, si les actionnaires ne manquent pas d’air, il y a un besoin d’air pour les salaires!

S’agissant de la grève, nous n’acceptons pas les récentes déclarations des pouvoirs publics pour durcir le service minimum. Ce serait, à n’en pas douter, un point de conflit supplémentaire.

TRACT de FO
APPEL de FO.pdf
Document Adobe Acrobat 54.5 KB

Pas de nouveau cadeau aux banquiers, il faut socialiser le système bancaire !

Le gouvernement s’apprêterait à injecter de nouveau de l’argent public dans les banques à la hauteur de 10,5 milliards d’euros. Il avait déjà prêté la même somme à un certain de nombre de banques à la fin de l’année dernière. L’objectif affiché était, en renforçant les fonds propres des banques, de leur permettre d’augmenter les crédits distribués et ainsi de limiter la baisse de l’activité économique. Or loin de repartir à la hausse, les encours de crédit ont reculé. Les banques, loin de se remettre à distribuer du crédit, ont utilisé cet argent pour verser de juteux dividendes à leurs actionnaires et accumuler des moyens financiers pour se préparer à de nouvelles acquisitions, quand ce n’est pas pour opérer des opérations de pure spéculation sur les marchés.

Le cynisme des banquiers, qui sont parmi les principaux responsables de la crise financière, n’a pas de borne. La crise n’a d’ailleurs pas empêché que les banques fassent en 2008 de confortables bénéfices : ainsi BNP Paribas plus de 4 milliards d’euros, Crédit Agricole 1,8 milliard et la Société Générale, malgré l’affaire Kerviel, 2,6 milliards.

Le comportement des banques a été encouragé par la nature du plan français. En effet, le gouvernement a refusé que l’Etat entre dans le capital des banques. Il s’est ainsi privé d’un moyen de pression sur elles. Ce comportement n’est cependant pas propre aux banques françaises.

Toutes les banques ont eu la même attitude.

La preuve est une nouvelle fois faite que l’on ne peut laisser aux mains du secteur privé la création monétaire qui ne doit plus être livrée à la logique du profit et à la rapacité des actionnaires.

La stabilité financière, le financement de l’activité productive par le crédit sont des biens publics.

Ils doivent être au service de la société. Il faut arrêter de socialiser les pertes, c’est le système bancaire qu’il faut socialiser et ce non seulement au niveau national, mais aussi au niveau européen.

Cette socialisation doit permettre que le système bancaire fonctionne dans l’intérêt général sous le contrôle des pouvoirs publics mais aussi des salariés des banques et de tous les utilisateurs (collectivités locales, usagers, entreprises...).

Le nouveau cadeau de 10,5 milliards aux banques prend un éclairage particulier au vu de refus du gouvernement de prendre la moindre mesure sociale afin de protéger de la crise les salariés, les chômeurs et les retraités. Le 29 janvier, à l’appel de toutes les organisations syndicales, aura lieu une grande journée de grève et de manifestations.

Elle sera l’occasion d’exprimer le refus de la politique du gouvernement et l’exigence d’une autre logique économique et sociale au service de la population.

Le 8 janvier 2009

 
Nouveau tract SOLIDAIRES SUD
2009_-_1_-_21_-_Solidaires_Greve_29_janv
Document Adobe Acrobat 164.9 KB
TRACT de SOLIDAIRES SUD
2008_-_12_-_26_-_Solidaires_Greve_29_jan
Document Adobe Acrobat 497.3 KB

 

L’UNSA appelle à la journée nationale interprofessionnelle de mobilisation le jeudi 29 janvier 2009.

 

TRACT de l'UNSA
UNSA-Infos-454.pdf
Document Adobe Acrobat 76.5 KB

 

le 29 janvier, la CFTC appelle à la grève !


Elle réclame un vrai dialogue avec les entreprises, le patronat et l’État pour définir des mesures favorables aux salariés, à l’emploi et au pouvoir d’achat
TRACT de la CFTC
Appel CFTC.pdf
Document Adobe Acrobat 113.5 KB

APPEL de la CNT-AIT !

 

 

Tous et toutes en grève le 29 janvier !

 

 

Les raison d’une grève

La crise du capitalisme touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en portent pas la responsabilité, les salariés, les demandeurs d’emploi et les retraités en sont les premières victimes. De plus, cette crise menace l’avenir des jeunes ; elle met en péril le système de solidarité et de protection sociales ; elle accroit les inégalités et la précarité.

 

Les raisons de reconduire le mouvement les jours suivants

Gouvernement et patronat ne lâcheront rien sans un mouvement fort, interprofessionnel et prolongé. C’est ainsi que les grandes conquêtes sociales (congés payés, Smic, retraites, etc.) ont toujours été obtenues. En reconduisant la grève dès le 30 janvier et en bloquant ainsi l’économie, les travailleurs ont les moyens d’instaurer un rapport de force décisif. Mais attention, la grève générale reconductible ne se décrète pas en appuyant sur un bouton ! Il s’agit d’organiser des assemblées générales sur nos lieux de travail (ou par secteur) et de mettre la grève du 29 janvier et sa possible reconduction à l’ordre du jour de ces AG. Et là, il y va de la responsabilité de chacune et chacun d’être de véritables « militants de la grève » ! D’autant plus que certaines organisations syndicales ne se lanceront dans la bagarre que si leurs dirigeants se sentent fermement poussés par la « base »...

 

Faire converger les luttes

La grève du 29 janvier peut aussi être l’occasion de dresser la liste des revendications propres à chaque entreprise ou branche d’activité et de fédérer ces revendications à celles des autres entreprises ou branches d’activité. Faire converger les luttes, c’est renforcer le mouvement et favoriser la mobilisation de tous et toutes (salariés du privé et du public, chômeurs, retraités, étudiants, lycéens...).

 

TRACT de la CNT
Tract CNT.pdf
Document Adobe Acrobat 1.6 MB

ACTUS de la GREVE


MOUVEMENT SOCIAL

Mobilisation : entre un et 2,5 millions
de manifestants en France

 

La CGT avance le chiffre de 2,5 millions de personne dans les cortèges, la police un million. A Paris, entre 65.000 et 300.000 personnes ont défilé. Les salariés du privé sont très présents dans les cortèges.

 




GREVE GENERALE


La mobilisation et les perturbations, heure par heure

 

NOUVELOBS.COM | 29.01.2009 | 19:09

En temps réel, le point sur les transports, les chiffres de la mobilisation et les déclarations des dirigeants politiques et syndicaux

 

JEUDI 29 JANVIER

18h55 Paris Environ 15% des contrôleurs aériens de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) ont fait grève, selon un porte-parole de la DGAC.

18h50 Paris Plus d'un million de personnes (1.080.000) ont défilé en France dans les manifestations, selon la police.

18h10 Paris Le nombre de manifestants dans les 195 cortèges de protestation a atteint 2,5 millions dans toute la France, selon un porte-parole de la CGT.

17h55 Paris 33% des salariés d'EDF ont fait grève, selon la direction du groupe énergétique.

17h50 Paris Environ 28% des postiers ont fait grève à l'appel des syndicats FO, CFTC, Sud, CGT et CFDT selon la direction.

17h45 Paris La direction de la SNCF annonce que le trafic des trains sera normal vendredi "dès le début du service sur l'ensemble du réseau".

17h40 Paris
La manifestation parisienne a réuni 300.000 personnes entre la place de la Bastille et celle de l'Opéra, selon la CGT et 65.000 selon la préfecture de police.

17h30 Nantes
Environ 35.000 manifestants ont défilé dans le centre-ville.

16h40 Nice
Environ 13.500 manifestants, selon la préfecture des Alpes-Maritimes, et 20.000 manifestants, selon la CGT, ont défilé à Nice.

16h25 Paris
La CGT estime à 1,5 million le nombre de participants à environ la moitié des manifestations organisées dans toute la France à l'appel de tous les syndicats.

16h15 Paris
La préfecture de police estime à 65.000 le nombre de participants à la manifestation parisienne.

15h15 Rennes
Entre 20.000 personnes, selon la police, et plus de 30.000, selon la CGT, manifestent à Rennes. Une telle mobilisation n'avait pas été atteinte depuis la mobilisation anti-CPE, affirme un porte-parole de la centrale syndicale.

14h55 Marseille
Entre 24.000 personnes selon la police et près de 300.000 selon les organisateurs manifestent dans les rues de Marseille.

14h55 Paris
Jean-Claude Mailly estime que "quand il y a une telle mobilisation, le gouvernement serait irresponsable s'il ne répondait pas".

14h40 Paris
Martine Aubry salue les leaders syndicaux au départ de la manifestation, assurant que "le Parti socialiste, quand il est dans la rue lorsque la France va mal, lorsque les Français souffrent, il est à a sa place".

14h25 Paris La manifestation parisienne à l'appel de tous les syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa, Solidaires) démarre de la place de la Bastille en direction de l'Opéra.

14h20 Paris
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque affirme que les manifestations sont "les plus grandes manifs de salariés depuis une vingtaine d'années".

14h15 Paris Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault estime que déjà "un million de personnes" ont participé aux manifestations qui ont commencé ce matin en France, soit le tiers des cortèges prévus sur l'ensemble de la journée.

14h00 Paris A la suite d'un appel à un arrêt de travail lancé par les syndicats, la diffusion du service de l'AFP est perturbée jusqu'à 19h.

13h55 Saint-Denis-de-la-Réunion
Plus de 7.000 personnes selon les syndicats, 4.600 selon la police manifestent à la Réunion dans les villes de Saint-Denis et Saint-Pierre.

13h50 Lyon
Quelque 30.000 personnes, selon les syndicats, 25.000 selon la police défilent sans incident dans le centre : "La crise, c'est eux. Ce n'est pas à nous de la payer".

13h45 Marseille
Près de 300.000 manifestants selon les syndicats, plus de 20.000 selon la police manifestent pour réclamer des "mesures d'urgence pour l'emploi, les salaires, la protection sociale et les services publics".

1
3h40 Paris Les premières estimations montrent une forte participation dans la plupart des villes. Beaucoup de salariés du privé manifestent. "Du jamais vu, même en 1995" à Brive-la-Gaillarde, "pas vu autant de monde depuis la manifestation contre Le Pen au deuxième tour" à Nice selon une source policière.

13h35 Paris 32% des salariés des réseaux de transports urbains de province sont en grève sur un effectif total de 43.000 salariés dans la branche, recense l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP).

13h30 Paris
Les taux de grévistes à la RATP s'élève, selon la CGT, à 48% chez les conducteurs du métro, à 46% chez les agents de station et à 97% chez ceux des RER A et B.

13h15 Paris
Une soixantaine de salariés en grève de l'opérateur boursier NYSE-Euronext sont rassemblés devant le siège parisien pour protester contre un plan de suppressions d'emplois.

13h05 Paris
Environ 16% des salariés du Crédit Lyonnais sont en grève, et 10% chez Renault, affirment leurs directions respectives.

13h00 Paris
Le taux de grévistes est de 21,3% chez les fonctionnaires hospitaliers (infirmiers ou aide-soignants notamment), contre 10,9% le 20 novembre 2007, selon le ministère de la Fonction publique.

12h55 Paris
Trois mouvements anti-grève, "Stop la grève", "Liberté chérie" et "Contribuables associés, évoluant dans la mouvance libérale sont mobilisés, ciblant leur action sur la gare Saint-Lazare.

12h45 Orly
L'aéroport d'aviation d'affaires du Bourget (Seine-Saint-Denis) est fermé en raison de la grève des contrôleurs aériens, indiquent les Aéroports de Paris (ADP).

12h40 Paris
Près de 25% des postiers sont en grève, annonce la direction de La Poste dans un communiqué, les syndicats CGT et Sud revendiquant "plus de 40%" de grévistes.

12h25 Paris
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre réclame de pouvoir sanctionner financièrement les grévistes qui "abusent" du droit de grève de 59 minutes en début de service "au prorata de la gêne occasionnée", dans une interview aux Echos.

12h20 Paris
Plus de 26% des salariés de France Télécom sont en grève, "sans impact sur le réseau", indique la direction.

12h10 Paris
Plus de 23% des fonctionnaires sont en grève, selon un communiqué du ministère de la Fonction publique.

12h05 Paris
Environ 15% des contrôleurs aériens de la direction générale de l'aviation civile (DGAC) sont en grève dans la matinée, selon un porte-parole de la DGAC.

12h00 Paris
Le secrétaire national PS au Travail et à l'Emploi, Alain Vidalies, estime dans un entretien au quotidien Les Echos, que la journée nationale d'action est le fruit de la politique menée par "un gouvernement autiste qui fait l'unité syndicale contre lui".

11h55 Paris
A Orly, les avions ont une heure de retard en moyenne et une demi-heure à Roissy. 35% des vols à Orly ont été annulés préventivement par les compagnies et 12% à Roissy.

11h50 Paris
La grève à la SNCF est suivie dans la matinée par 36,7% des agents selon la direction, et 41% selon la CGT.

11h45 Paris
L'audiovisuel public (Radio France et France Télévisions) est fortement perturbé. La direction de Radio France estime le taux de grévistes à 30,13% à la mi-journée.

11h40 Paris
La grève à la SNCF est suivie dans la matinée par 41% des agents, selon le premier syndicat de l'entreprise ferroviaire, la CGT-cheminots.

11h30 Paris
La direction d'EDF indique qu'environ 23% de ses salariés sont en grève à l'appel des syndicats FO, CFTC, CGT, CFDT et CFE-CGC.

11h25 Paris
Quelque 47,92% des enseignants sont en grève dans le primaire et 28,03% dans le secondaire, selon le ministère de l'Education, le syndicat FSU annonce pour sa part 67,5% en primaire (SNUipp) et "pratiquement 60%" dans le secondaire (Snes).

11h10 Paris
"Aujourd'hui, c'est une première grande journée de mobilisation unitaire", estime la secrétaire générale Marie-George Buffet qui espère que "d'autres journées" de mobilisation "verront le jour".

11h05 Montpellier
Le trafic ferroviaire régional (TER) est quasi inexistant en Languedoc-Roussillon, annonce e la direction régionale de la SNCF, qui assure cinquante pour cent des liaisons mais avec des bus de substitution.


De 8h00 à 11h00

10h50 Paris
Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon estime que la journée de grèves et de manifestations traduit "beaucoup de mécontentement, d'inquiétude" des Français, dont le gouvernement n'a pas su entendre "les signaux".

10h25
Paris Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, estime que "la vraie motion de censure a lieu dans la rue" ce jeudi avec la journée de grèves et de manifestations organisée à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales.

10h20 Paris
Près de 25% des postiers sont grève à l'appel des syndicats FO, CFTC, Sud, CGT et CFDT, annonce la direction dans un communiqué.

10h00 Paris
Le ministre du Budget et de la Fonction publique Eric Woerth se défend d'être "provocateur" lorsqu'il demande aux grévistes de se "retrousser les manches", et "ne croit pas qu'il faille changer de politique".

9h45 Paris
Les vols enregistrent en moyenne une heure de retard à Orly et une demi-heure à Roissy, en raison de la grève, mais également du brouillard qui perturbe le trafic aérien en Ile-de-France.

9h10 Paris
Le président du Mouvement Démocrate François Bayrou affirme qu'il comprend et partage "l'inquiétude" traduite, selon lui, par la journée de grèves et de manifestations, face à un gouvernement qui "parle mal aux Français".

9h00 Paris
Le trafic des trains à la gare Saint-Lazare est ralenti mais la plupart des usagers interrogés à la sortie de trains bondés se sont organisés pour cette journée de mobilisation sociale, se disant souvent solidaires de cette grève "de défense des salariés".

8h40 Paris
Les vols enregistrent environ une demi-heure de retard dans les aéroports d'Orly et Roissy, en raison du mouvement de mobilisation mais également du brouillard qui perturbe le trafic aérien en Ile-de-France.

8h35 Paris
Le trafic RATP est toujours un peu meilleur que prévu pour les métros, bus et tramways, mais sur le tronçon sud du RER B, géré par la RATP, quasiment aucun train ne circule.

8h30 Paris
Le secrétaire général de Force Ouvrière (FO) Jean-Claude Mailly déclare sur Canal + que les syndicats ne sont "pas dans l'hypothèse" de "faire une manifestation toutes les semaines, mais il va falloir aussi que le gouvernement réponde".

8h30 Paris
La circulation est moins perturbée qu'à l'habitude sur les grands axes routiers d'Ile-de-France et de Paris, avec 136 km de ralentissements (contre 150 habituellement à la même heure) selon le Centre régional d'information et de coordination routières (CRICR).

De minuit à 8h00


6h50 Paris
Le trafic RATP est un peu meilleur que prévu  pour les métros, bus, tramways et le RER A, mais aucun RER B ne circule.

6h30 Paris
Le trafic SNCF est conforme aux prévisions annoncées par l'entreprise publique, avec des perturbations fortes des TER, Transilien et Corail notamment.

MERCREDI 28 JANVIER


De 20h00 à minuit

20h00 Paris La grève à la SNCF débute mais le trafic est "quasi normal", les arrêts de travail avant jeudi matin étant très marginaux.



Les appels à la mobilisation

interprofessionnelle par secteur

 

 

NOUVELOBS.COM | 28.01.2009 | 18:56

 

Voici les principaux secteurs qui seront touchés jeudi 29 janvier dans le cadre de la journée de mobilisation interprofes- sionnelle pour l'emploi, les salaires et la défense du service public :

FONCTION PUBLIQUE :
L'intersyndicale appelle les agents de la fonction publique d'Etat, de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière à participer aux manifestations pour réclamer l'ouverture de "véritables" négociations salariales et défendre "l'emploi privé et public et le maintien du pouvoir d'achat". Ils demandent aussi "l'annulation" des délocalisations de certaines administrations prévues dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP).

EDUCATION
:
Les syndicats appellent à la grève tous les personnels de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que de la Jeunesse et des Sports. Ils veulent marquer leur opposition "aux suppressions de postes, leur "lutte" pour "une école assurant la réussite de tous les jeunes", ainsi que "pour leurs salaires, leurs statuts et la revalorisation de leurs métiers". Les enseignants-chercheurs des universités qui protestent contre la réforme de leur statut, menacent de débuter une grève le 2 février dans les universités.
> Prévisions : Selon le Syndicat national unitaire des instituteurs (SNUIpp), principal syndicat du premier degré, 67% des instituteurs seront en grève jeudi, avec des pointes égales ou supérieures à 80% dans l'Aude, le Cantal, le Gard, le Gers, la Gironde, l'Hérault, la Loire, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Atlantiques, le Rhône ou encore la Sarthe.
> Service minimum d'accueil : De nombreuses municipalités -principalement de gauche- ont fait savoir qu'elles ne pouvaient toujours pas appliquer le service minimum d'accueil (SMA). C'est le cas à Paris, Metz, Saint-Etienne, Belfort, Le Mans, Rennes, Dijon. A Bordeaux, Alain Juppé avertit qu'il est possible que le SMA ne soit pas assuré partout.
Parmi les villes qui appliqueront le SMA: Strasbourg, Amiens, Nantes, Mulhouse, Colmar, Besançon, Montauban, Marseille, Toulon, Nice.

SNCF
:
Tous les syndicats sauf l'Unsa, 3e force syndicale, ont déposé des préavis de grève de mercredi 20h à vendredi 8h. Au moins cinq syndicats (CGT, Sud Rail, FO, CFE-CGC, Fgaac) appellent formellement à la grève mais la Fgaac l'envisage pour 59 minutes seulement. La CFDT laisse chaque région décider.
> Prévisions : Un numéro vert : 0 800 15 11 11. Et les prévisions de trafic.
TGV : La SNCF prévoit 60% des TGV en moyenne. Le trafic du TGV Est sera normal, celui des TGV Nord assuré à 65%, des TGV Atlantique et Sud-Est à 50%. Aucun TGV province-province ne circulera.
Corail et TER : 30% des trains Corail (trafic national) rouleront, et 40% des Corail intercités (trafic interrégional). 40% des trains express régionaux.
Le trafic des Eurostar entre Paris et Londres, des Alleo entre Paris et Stuttgart ou Francfort, ainsi que des Thalys entre Paris, Bruxelles, Amsterdam et Cologne, sera normal. 35% des TGV Lyria entre Paris et Bâle ou Zurich doivent rouler, et 50% de ceux entre Paris et Lausanne, Berne ou Genève. Enfin, un train Artesia sur deux, entre Paris, Turin et Milan, sera assuré.
En Ile-de-France, 45% du trafic Transilien sera assuré en moyenne, 35% du trafic des lignes A, B, C et D du RER est garanti (pour la partie gérée par la SNCF), 65% sur la ligne E et les lignes du Transilien depuis la gare de l'Est, 50% depuis la gare Montparnasse, 35% depuis la gare du Nord, la gare Saint-Lazare et la gare de Lyon. Voir la liste des trains qui circuleront.

RATP
:
Six syndicats sur huit (CFDT, CFTC, CGT, FO, Sud et Unsa), dont les quatre premiers dans l'entreprise, ont appelé à la grève.
> Prévisions :
Métro : Lignes 1 et 14 : normal. Lignes 4 et 13 : 3 trains sur 4. Ligne 11 : 2 trains sur 3. Lignes 3, 5, 6, 7, 7 bis, 9, 10 et 12 : 1 train sur 2. Lignes 2, 3 bis et 8 : 1 train sur 3.
RER A zone RATP : 1 train sur 5, interconnexion suspendue à Nanterre-Préfecture
RER B zone RATP :
- entre Denfert-Rochereau et Robinson : 1 train sur 5
- entre Denfert-Rochereau et Massy : 1 train sur 5
- entre Saint-Rémy et Massy : trafic nul
- entre Denfert-Rochereau et Gare du Nord : trafic nul
interconnexion suspendue à Gare du Nord
Bus : 3 bus sur 4
Tramway T1, T2 et TVM : 3 sur 4
Tramway T3 : 1 sur 2
Les prévisions de trafic sur le site de la RATP.

TRANSPORTS URBAINS
:
Des préavis de grève de 55 minutes à 24 heures ont été déposés dans 77 réseaux sur 137 : Aix-les-Bains, Ajaccio, Amiens, Angers, Angoulême, Annecy, Annemasse, Annonay, Arras, Avignon, Bayonne, Besançon, Béziers, Blois, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourges, Brest, Caen, Calais, Cannes, Chambéry, Charleville-Mézières, Chartres, Châteauroux, Clermont- Ferrand, Dijon, Douai, Elbeuf, Evreux, Grenoble, Le Havre, L'Isle d'Abeau, Laval, Lens, Lille, Limoges, Longwy, Lorient, Lyon, Le Mans, Marseille, Maubeuge, Mont-de-Marsan, Montbéliard, Montluçon, Montpellier, Mulhouse, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes, Orléans, Pau, Poitiers, Quimper, Reims, Rennes, Roanne, La Rochelle, Rouen, La Roche-sur-Yon, Saint-Etienne, Saint- Lô, Saint-Malo, Saint-Nazaire, Soissons, Strasbourg, Thionville, Toulon, Toulouse, Tours, Valenciennes, Vannes, Versailles, Vichy, Vierzon.

> Voir le site de l'Union des transports publics et ferroviaires

AEROPORTS :
Six syndicats de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), la CGT, FO, la CFDT, la CFTC, CFE-CGC et Unsa ont déposé un préavis de grève pour le 29 janvier.
> Prévisions : Selon la Direction générale de l'aviation civile, les compagnies aériennes vont devoir annuler 30% de leurs vols au départ ou à l'arrivée de l'aéroport d'Orly, et 10% à Roissy. Les prévisions de trafic seront connues 24 heures à l'avance.
Air France a annulé préventivement 30% de ses vols courts et moyen-courrier à Orly et 10% à Roissy. La compagnie compte assurer 100% de son programme long-courrier. Elle proposera à ses passagers dont l'avion serait annulé un vol sur KLM ou une partenaire de l'alliance Sky team.
Pour les vols courts et moyen-courrier, Air France n'exclut pas "quelques annulations de vols". "Des retards sont possibles".

JUSTICE
:
Les sections CGT, CFDT, FSU, Usaj-UNSA du ministère de la Justice, le Syndicat de la magistrature (SM) et le Syndicat des avocats de France (SAF) ont appelé à la mobilisation contre "le démantèlement du service public de la justice". FO-magistrats a prévu des rassemblements dans les palais de justice.
L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) a appelé les magistrats à s'associer à la journée d'action "par tous moyens déclinés localement".

AUDIOVISUEL PUBLIC
:
Les syndicats de la télévision et de la radio publiques appellent à cesser le travail pour notamment demander un "financement pérenne et dynamique" et dénoncer le plan social à Radio France International (RFI). Au total, onze syndicats appellent à cesser le travail.

FRANCE TELECOM :
Tous les syndicats ont déposé des préavis de grève et veulent envoyer un "message fort" à la direction qui préparerait, selon eux, un autre plan de suppressions d'emplois appelé "Next II".

LA POSTE
:
Tous les syndicats appellent à la grève contre la future transformation de l'entreprise en société anonyme. Pas de perturbation prévue dans la distribution du courrier.

ENERGIE
(EDF, GDF Suez...) :
L'intersyndicale appelle les salariés et retraités à "agir massivement", en participant aux manifestations et actions de grève.

RETRAITES
:
Leurs syndicats appellent les retraités "durement touchés par la crise" à "se mobiliser en masse".

CHOMEURS :
AC!, l'Apeis et MNCP appellent à manifester.

SERVICE PUBLIC DE L'EMPLOI :
A Pôle emploi, qui regroupe l'ANPE et les Assedic, quatre syndicats (FO, CGT, SNU-FSU, Sud) appellent à la grève.
A l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes, service public), l'ensemble des syndicats appellent à la grève.

PORTS

La CGT des ports et docks appelle à des arrêts de travail de 24 heures.

DCNS (Direction des constructions navales) :
L'intersyndicale appelle à participer à la journée de mobilisation contre la "filialisation tout azimut" de DCNS.

BANQUE DE FRANCE
:
L'intersyndicale appelle à la grève.

BANQUES
:
Cinq fédérations syndicales ont appelé les salariés et les retraités du secteur à participer à la mobilisation. Les appels à la grève se multiplient: LCL, Crédit agricole, Caisse d'Epargne...

AUTOMOBILE  :
Grève chez Renault à l'appel de l'ensemble des syndicats, et chez PSA Peugeot-Citroën.

ET AUSSI
:
Grève chez les pilotes d'hélicoptère, chez les employés des remontées mécaniques des cinq massifs français, chez l'opérateur boursier NYSE-Euronext, chez le leader européen du conseil en infrastructures réseaux et systèmes Devoteam, dans les enseignes Auchan, dans les magasins Virgin...

 

DECLARATIONS des MOUVEMENTS POLITIQUES :

Le 29 janvier, la censure est dans la rue.


Communiqué de la LCR. Malgré les tentatives de dénigrement du ministre du budget, ce matin sur France Inter, qui invitait les salariés à se retrousser les manches et à faire preuve de « solidarité » avec les patrons, en lieu et place de la grève, le 29 janvier, appelé par l’ensemble des organisations syndicales, s’annonce comme une grande journée de grève et de mobilisation. Malgré la crise, les 40 principales entreprises côtées en Bourse s’apprêtent à annoncer 94 milliards d’euros de bénéfices pour 2008, et les banques, elles aussi, ont fini l’année avec un solde positif. Et pourtant ce sont ces entreprises et ces banques qui se voient arroser de dizaines de milliards d’euros alors que pour les salariés ce sont les licenciements, le chômage technique qui s’éternisent, les délocalisations, toujours plus de précarité et de salaire en moins qui est leur lot quotidien. Assez d’injustice et d’exploitation ! Il faut se mobiliser, résister. Les salariés ne paieront pas la crise. Le 29 janvier sera l’occasion de censurer tous ensemble, privé et public, la politique, de régression sociale et de destruction des droits sociaux et du service public, du gouvernement. Alors que N. Sarkozy veut criminaliser le mouvement social, l’heure est à la jonction des résistances et des luttes. Le 29 janvier doit être le point de départ d’une mobilisation interprofessionnelle sur la durée pour mettre un coup d’arrêt à la politique libérale, dans tous les domaines, de N. Sarkozy et du MEDEF.

 

Le 27 janvier 2009.

 

 


Manifestons le jeudi 29 : Répondre à l’urgence en préparant l’avenir

ommuniqué de presse du 28 janvier 2009

 

Pour les Verts, la crise est à la fois économique, sociale et écologique. Elle n’est pas un accident mais l’échec d’un système qu’on nous présente depuis trois décennies comme la seule politique possible et qui nous a emmenés dans le mur : faillite du système financier, récession, chômage, mais aussi aggravation des inégalités, casse de la protection sociale, recul de services publics, pillage des ressources, destruction des écosystèmes...

 

Le gouvernement prétend « refonder le capitalisme » mais en réalité, il propose toujours les mêmes recettes : au nom de la relance et de la compétition, c‘est toujours aux mêmes que l’on demande de se serrer la ceinture, de travailler toujours plus et de gagner moins pour financer les cadeaux fiscaux des autres et le renflouement des banques sans contrepartie.

L’urgence écologique quant à elle est reléguée au second plan des priorités : recul du Grenelle, paquet énergie-climat très insuffisant, relance des programmes autoroutiers ou soutien à l’industrie automobile sans exigence écologique.

La conversion écologique de l’économie est pour les Verts la seule réponse durable à cette crise. Au lieu de maintenir artificiellement des secteurs condamnés à décroître, il vaudrait mieux développer les secteurs d’avenir : énergies renouvelables, moyens de transport alternatifs à la voiture, rénovation du bâti, agriculture biologique... C’est là que résident les emplois qualifiés et non-délocalisables de demain.

 

Jean-Louis Roumégas, Djamila Sonzogni, Porte-parole




 

Tous à la manifestation du 29 janvier !


Le jeudi 29 janvier aura lieu une vaste mobilisation syndicale unitaire. Ce sera l’occasion pour les salariés de montrer leur détermination.

La droite a reculé sur le lycée ; elle est hésitante sur le travail du dimanche. Ce qui est nouveau en cette rentrée, c’est qu’on assiste à une prise de conscience large que la gravité de la crise appelle de nouvelles avancées sociales et démocratiques.

Les organisations syndicales portent la mobilisation pour les salaires, les services publics, l’avenir de la poste, qui sont autant de luttes offensives.
La journée du 29 janvier va donc être une étape extrêmement importante et le PCF va y contribuer, en tant que force politique, dans les manifestations.


Rendez-vous à l’entrée de la place de la République (point de rencontre PCF : débouché du Boulevard du Temple/place de la République ) à 13h30

 

 

 

 

 

Y’A DE QUOI S’ÉNERVER PLUS DE 24 HEURES !

 

Ce gouvernement ne lâche rien et mène une véritable guerre de classe :

  • Dans le privé, nous assistons à une attaque contre le droit du travail, une augmentation du temps de travail, une aggravation de la précarité ;
  • Dans le public, les suppressions de postes et les privatisations se multiplient ;
  • Dans l’ensemble de la société : la mise en lambeau de la protection sociale (dégradation des retraites, diminution des remboursements médicaux) est couplée à un contrôle renforcé et à une culpabilisation des chômeur-se-s et des RMIstes.

Y’a de quoi s’énerver plus de 24 heures !

 

Ça fait bien longtemps que l’on n’avait pas connu d’appel général à la grève. Par contre, ce qui est moins exceptionnel, c’est que les directions syndicales appellent à une mobilisation de 24 heures chrono sans lendemain. Elles savent pourtant aussi bien que nous que 24 heures de mobilisation, aussi massive soit-elle, ne suffisent pas à faire reculer le pouvoir. La tactique est éprouvée. Quand les appels à la lutte se multiplient, les centrales syndicales jouent la montre, elles gagnent du temps en reportant aux calendes grecques* les prochaines initiatives. Elles tentent de canaliser les énergies collectives pour éviter qu’elles ne débouchent sur des conflits sociaux plus larges et incontrôlables.

Si le 29 janvier est un succès, il faut en faire un nouveau départ pour des mobilisations durables. Organisons-nous sur nos lieux de travail et de vie pour construire et développer des rapports de force. C’est lorsque nous arrivons à nous organiser pour la défense de nos revendications que nous pourrons tenir de véritables AG interprofessionnelles. Des AG qui ne soient pas le cache-misère de nos difficultés à mobiliser ni des nouvelles tribunes pour bureaucrates.

L’histoire récente a montré que le gouvernement peut faire machine arrière (les luttes contre le CPE, contre la réforme Darcos...). Ces mouvements montrent que c’est en dépassant la grève syndicale traditionnelle que l’on peut gagner. Débrayages, occupations, blocages, etc., peu importe, toutes les formes de luttes qui s’en prennent directement à ce et ceux qui nous exploitent sont bonnes à prendre. C’est en refusant de nous enfermer dans des revendications particulières, en brisant les corporatismes pour pouvoir nous ouvrir sur une solidarité réelle que nous pourrons avancer.

 

Ne laissons plus le capital organiser notre vie !
Prenons nos luttes en main !

 

 

 

 

 

 

Grève du 29 janvier


 

...censurons Sarkozy dans la rue !

 

La crise du système capitaliste ne fait que s’accentuer. Désormais, aucun pays n’est épargné, des États-Unis à l’Inde ou même la Chine. En France, la récession s’accentue, les licenciements explosent, le chômage partiel se développe, les baisses de salaires se multiplient et le gouvernement continue, aux forceps, sa politique réactionnaire. En privatisant les derniers services publics, comme ceux de la santé ou de La Poste, en poursuivant les suppressions massives d’emplois dans la fonction publique, et en voulant toujours faire travailler plus pour gagner moins…

 

Dans ce contexte, pour prétendument sauver les emplois, le gouvernement continue à donner des millions d’euros aux banques et aux entreprises. Et pourtant, les 40 principales entreprises françaises cotées en Bourse s’apprêtent à annoncer 94 milliards d’euros de bénéfices pour l’année 2008 ! À peine moins qu’en 2007, mais beaucoup plus que toutes les années précédentes. Au total, en cinq ans, les bénéfices dépassent les 400 milliards d’euros ! Parmi ces 40 principales entreprises : les banques, à qui l’État garantit aujourd’hui, sous prétexte de crise, 360 milliards ; PSA ou Renault, qui vont toucher 40 milliards d’aides et qui licencient par milliers ; Arcelor Mittal, qui fait 10,5 milliards de profit (+ 40 % par rapport à 2007) et qui licencie 1 500 salariés ; Total, etc.

 

Les dividendes qu’ils vont distribuer à leurs actionnaires sont en telle augmentation que les patrons s’inquiètent de ce que les salariés se mettent à penser que, pendant qu’ils se serrent la ceinture, les aides de relance de l’État vont directement dans les poches des actionnaires. Le patronat et le gouvernement veulent faire supporter tous les frais de la crise à l’ensemble de la population et du monde du travail.

 

Les gouvernements de droite comme de gauche nous disaient, hier, que les bénéfices d’aujourd’hui créeraient les emplois de demain. Ils ont servi à la spéculation : 80 milliards des profits de 2006-2007 ont été distribués aux actionnaires, qui les ont placés dans la finance. On nous disait que, si on acceptait les licenciements, le blocage des salaires, la précarité, la dégradation des conditions de travail, la bonne santé des entreprises serait garantie. Cela a juste provoqué la crise financière, l’arrêt de l’activité économique, les licenciements massifs et les baisses de salaires.

 

Sarkozy a beau faire le fanfaron et dire que « quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit », Darcos a dû reculer devant la grève des lycéens et des enseignants. Lui-même s’énerve contre les cheminots victorieux de Saint-Lazare, qui défendent l’emploi et la sécurité des usagers. Pour faire taire la contestation sociale, le gouvernement choisit de la criminaliser. Le Droit au logement (DAL) a été condamné à 12 000 euros d’amende pour sa défense des sans-abri. Trois postiers, Yvon Mélo, Gaël Quirante et Olivier Besancenot, ont été convoqués au commissariat après une plainte d’un cadre de La Poste, à la suite de la mobilisation sociale. Partout où on se bat, il y a des mises à pied, des licenciements. Sarkozy multiplie les invectives et il s’efforce de resserrer autour de lui la télé, les juges et ses députés, qui viennent de refuser de voter le travail du dimanche, une autre promesse électorale. Le gouvernement veut faire des exemples, parce qu’il a peur de la jonction des multiples conflits traversant le pays.

 

Dans ce contexte, la journée de mobilisation et de grève nationale du 29 janvier, appelée par l’ensemble des organisations syndicales, doit servir à la convergence de toutes les résistances et des luttes qui existent dans le pays. Elle doit être la première étape de préparation d’une grève générale pour augmenter les salaires, interdire les licenciements et embaucher dans les services publics en prenant sur les profits. Il faut que cette journée soit un véritable succès, que nous soyons des millions en grève et dans la rue. Partout, dans toutes les entreprises et les secteurs d’activité du privé comme du public, il faut gagner la grève.

 

Certes, une seule journée d’action ne suffira pas à faire reculer le patronat et le gouvernement. Mais elle leur montrera que nous refusons de payer leur crise. Et que, demain, nous pouvons être encore plus nombreux. Cela montrera aussi aux dirigeants des grandes organisations syndicales qu’ils doivent préparer tous les salariés à la contre-offensive nécessaire sur une véritable plateforme revendicative.

 

Le 29 janvier doit être le premier acte d’une mobilisation destinée, à chaque étape, à entraîner dans la lutte de nombreux salariés, à redonner confiance à ceux qui ne croient plus à la capacité du monde du travail à faire bouger les choses. Ce n’est qu’en bloquant l’économie que nous nous ferons entendre. Dans les manifestations, doivent converger les salariés en grève, celles et ceux qui défendent l’école publique, les emplois, qui se battent pour le droit au logement ou les droits des sans-papiers, toutes celles et tous ceux qui ont à affronter la politique de Sarkozy.

 

Communiqué du NPA

 

 

 

Grève générale du 29 janvier 2009

 

Le 29 janvier est l’occasion de faire enfin entendre la voix du monde du travail dans un contexte de crise économique globale. Le capitalisme veut nous faire payer sa crise ? Il est grand temps de la lui faire payer !

 

 

 

 


La grève du 29 janvier ne doit pas rester sans lendemain !

--> Communiqué de la Fédération anarchiste

Les appels à cesser le travail se multiplient et il est fort probable que la journée de grève du 29 janvier sera massivement suivie, tant dans la fonction publique que dans le secteur privé. Cependant, la façon dont cette journée est calibrée la fait entrer dans ce qu’un ancien premier ministre de Chirac avait appelé la « nécessaire respiration sociale ». Autrement dit, le pouvoir délègue aux organisations syndicales la charge de soulever la soupape pour que tout revienne à la normale une fois la pression retombée. Le procédé est d’une redoutable efficacité et fonctionne à merveille depuis longtemps... Seulement, ce 29 janvier s’inscrit dans un contexte particulièrement tendu pour ceux qui ne vivent que de leur force de travail : le recours au chômage partiel est en passe de devenir la règle, sur une base de 1000 heures désormais autorisées, le chômage s’emballe, et les statistiques sont impuissantes à maquiller sa progression, les suppressions de postes et de lits font des hôpitaux des endroits dangereux , la répression d’Etat frappe tous ceux qui luttent, bref, l’insécurité sociale règne en maître absolu...

Conscient que le danger d’un embrasement général n’est pas à écarter, le pouvoir joue pleinement son rôle de gendarme du capitalisme : il manie la carotte et le bâton. D’un côté, il temporise face aux lycéens, de l’autre, il met en marche le rouleau compresseur de la justice contre ceux qui s’insurgent, ce qui le place en position de force tant que le mouvement social s’inscrit docilement dans le cadre étriqué des grèves carrées de vingt-quatre heures. Bien évidemment, la Fédération anarchiste appelle le 29 janvier à cesser le travail partout, à manifester massivement. Néanmoins, l’essentiel tient dans une seule question : que faire si , comme c’est probable, le gouvernement ne donne le 29 au soir aucun signe qu’il a compris ce que nous voulons ? La réponse pourrait être : reconduisons la grève, exproprions le capital, gérons nous-mêmes nos lieux de travail et nos conditions d’existence, sans patrons ni Etat !


Fédération anarchiste

 

 

Le Parti socialiste appelle à participer jeudi 29 janvier dans toute la France aux manifestations

 

Le 27 janvier 2009

Un appel à la mobilisation pour la défense de l’emploi, des salaires, du pouvoir d’achat, de la protection sociale et des services publics face à la crise, a été lancé le 15 décembre dernier par la CGT, la CFDT, FO, la CFTC, la CGC, la FSU, l’UNSA et Solidaires, puis repris dans les branches professionnelles du privé et l’ensemble des services publics.

Dans toute la France, des manifestations interprofessionnelles se tiendront. Le Parti socialiste soutient et appelle à la participation de toutes et tous.

Cette mobilisation dont on reconnaît déjà qu’elle sera d’ampleur est l’expression collective de l’inquiétude des Français face à la crise économique, et celle de leur volonté d’appeler le gouvernement à un changement de cap radical.

SARKOZY et FILLON ne semblent pas prendre la mesure de cette situation et s’entêtent dans une politique douce avec les puissants et dure avec les plus fragiles. Nos concitoyens les plus en difficultés souffrent d’une qualité de vie qui se dégrade et d’un pouvoir d’achat en berne.

Dans la rue, il nous faut aujourd’hui tirer la sonnette d’alarme pour réclamer qu’une politique nouvelle, qui réponde aux inquiétudes des Français, soit mise en place. Gage au Parti socialiste, avec toute la gauche, de donner un débouché politique à cette protestation et de formuler des propositions concrètes. C’est tout le sens du plan anti-crise annoncé la semaine dernière par Martine AUBRY.

Le Parti socialiste appelle donc à participer jeudi 29 janvier dans toute la France aux manifestations, et pour l’Île-de-France à la grande manifestation qui partira de la Place de la Bastille à 14h.

Comme convenu avec les organisations syndicales, dans le respect de l’indépendance de chacun, le Parti socialiste sera présent le long du trajet pour soutenir les manifestants, en organisant un point fixe boulevard des Filles du Calvaire au niveau du Cirque d’hiver. Il appelle tous ses militants à rejoindre les manifestations et, en ce qui concerne l’Ile de France, à être massivement présent à ce « point fixe. »

 

Communiqué de Claude BARTOLONE
Secrétaire national aux Relations extérieures

 

 

 


Tout pour faire réussir le 29 et ses suites.

 

Mesurons l’importance de l’événement. Que la plateforme intersyndicale ne soit pas assez percutante sur certains points, qui le niera ? Mais qui ne voit pas qu’elle existe, malgré le rôle lourdement tenu par la direction de la CFDT auprès du MEDEF et du gouvernement, et que, de ce fait, il y a une unité intersyndicale ? Ce seul fait marque la situation et montre les enjeux. Que cette journée soit réussie et la question de ses suites sera posée, dans la santé, pour toutes les revendications, pour le rejet des licenciements, contre la politique de la peur , pour la convergence des appels. Plus cette journée sera importante sur le plan revendicatif, dans les grèves et dans les rues, plus le chemin sera ouvert à l’espoir et aux discussions autour des possibilités de ne pas subir la crise et d’impulser des alternatives.

 

 

 

28/01/2009 - Assez des bas salaires, de la précarité et des licenciements, CONTINUONS LE COMBAT !


     LUTTE OUVRIERE appelle à participer très largement à tous les mouvements de grève qui auront lieu dans de multiples entreprises et aux manifestations qui sont organisées dans de nombreuses villes.
     C’est sous la banderole : Assez des bas salaires, de la précarité et des licenciements CONTINUONS LE COMBAT ! que se retrouveront les rassemblements et les cortèges de Lutte Ouvrière.
     Arlette LAGUILLER sera présente à Paris, à partir de 14 heures, au point fixe de LUTTE OUVRIERE au niveau du Cirque d’Hiver (métro Filles du Calvaire).
     Nathalie ARTHAUD sera présente à Lyon, à partir de 10h30, au point de rassemblement de LUTTE OUVRIERE, devant la Manufacture de Tabac, qui est le point de départ de la manifestation.

 

 

C'est au capital de payer sa crise

 

Sarkozy, qui veut "sauver le capitalisme", a mobilisé des milliards d'argent public pour les banques qui annoncent des profits en hausse !

En même temps, il poursuit la politique de liquidation et de privatisation des services publics, de soutien aux grandes entreprises qui restructurent et licencient.

Les ouvriers de l'automobile ont raison de se battre contre les licenciements et pour le paiement à 100% du chômage technique.

Les jeunes ont raison de se battre contre une société qui les précarise à vie.

Le ministre Hortefeux, passé du ministère de la "honte nationale" à celui du travail, se dit ouvert à la négociation. Le gouvernement est inquiet de la démonstration de force et d'unité du mouvement ouvrier et syndical de ce 29 janvier.

Une vague de mobilisation ouvrière et populaire, de travailleurs et de la jeunesse est partie d'Italie, de Grèce et touche de proche en proche les différents pays de l'UE dont les gouvernements appliquent la même politique de soutien aux monopoles, sur le dos des travailleurs et des peuples.

La "déclaration unitaire" signée par notre parti et un large éventail de partis politiques de gauche est un appel à soutenir le mouvement social qui a repris l'initiative dans la rue, dans les écoles, dans les entreprises. C'est une base pour nous battre ensemble contre cette politique au service exclusif des banques et des monopoles et pour avancer des exigences qui rompent avec cette politique.

 

Parti Communiste des Ouvriers de France

 

Libé -  27/01/2009
Libé - 27/01/2009

 

Les réseaux militants s’en mêlent

 

Les collectifs de profs, salariés ou parents d’élèves se fédèrent surtout sur Internet.

 

Ça frémit, ça s’organise. Sur le Net, parmi les collectifs qui se multiplient, on ne parle pas de Grand Soir mais de réseau. Et à la limite, comme dit l’un d’eux, «ce qui compte, c’est pas la grève, c’est le mouvement.» Le mouvement, ce sont ces exaspérations de profs, ces revendications de cheminots, ces inquiétudes de salariés du privé qui finissent par se croiser dans les cercles de militants ou sur les blogs.

 

La grève du 29 janvier n’est qu’un prétexte pour réunir ces agacements individuels, ces bricolages militants. Comme ces blogs de salariés de Molex ou de la Camif qui appellent à la grève jeudi (1). Comme les enseignants engagés dans la «désobéissance pédagogique», les profs qui occupent leurs lycées la nuit… Il y a dix jours, Michel Godefroy a mis en place, avec un collectif d’une dizaine d’instituteurs et des représentants de parents d’élèves de Tournefeuille, dans la banlieue ouest de Toulouse, une réunion pour informer les familles des projets de réforme. «Ce n’est pas contre les syndicats, c’est à côté. On sent un grand malaise chez les instits : le phénomène de la désobéissance est d’une grande violence pour une profession d’habitude très rationnelle.»

 

Facebook. Xavier Marchand est l’un des fondateurs du site «grève générale du 29 janvier 2009» (2). Proche des collectifs antilibéraux, il tente de regrouper toutes les infos sur le mouvement de jeudi, «chose que les syndicats ne font pas». Sur le site, il y a aussi des appels à rejoindre le groupe Facebook «Un million de personnes pour la grève générale». «On assiste à une convergence des luttes. Quand on a dit que le Net avait été une arme pour le non au référendum sur la constitution européenne, on n’en était qu’au début. On sent que ça monte. Les réseaux se croisent, s’enrichissent. Des grands appels lancés, il y en a dix par jour.» A la base de ces initiatives éparpillées qui commencent à faire corps, une «méfiance réciproque», selon lui : «Les états-majors des syndicats, très hésitants, sont remis en cause par leur base… dont ils se méfient. Les grèves ne sont pas assez saignantes : une grève d’un jour [celle de jeudi n’est pas reconductible, ndlr] ça ne sert à rien.» D’où l’idée de prolonger le mouvement : l’équipe a déjà lancé la création de comités locaux du 29 janvier, qu’ils voudraient fusionner avec la coordination de l’Appel des appels (Libération de vendredi).

 

Expérience. Au cœur de cette dynamique, quelques personnes mobilisées (enseignants, précaires…), qui ont déjà l’expérience de luttes. Mais mobiliseront-ils au delà ? «A Trappes par exemple, témoigne Kamel Benmarouf, animateur d’un comité du 29 janvier, les postiers ou les cheminots sont déterminés, mais il y a chez les autres énormément d’indifférence.»

 

 

(1) molex.unblog.fr   camifveutvivre.blog4ever.com

(2) www.29janvier2009.fr

Laguiller et la grève :

«Le début de l'indispensable combat contre les licenciements»

 

De leur côté, le Nouveau parti anticapitaliste de Besancenot, le PCF et le Parti de gauche de Mélenchon ont signé aujourd'hui une déclaration commune de soutien au mouvement de jeudi.

 

LIBE 27/01/2009

 

 

 

Déclaration unitaire à gauche :

une "motion de censure sociale et politique" (Besancenot)

 

Olivier Besancenot du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a estimé mardi que la déclaration unitaire de dix partis de gauche pour soutenir la mobilisation sociale de jeudi constituait une "motion de censure sociale et politique" contre le gouvernement.

Dix organisations de gauche, dont le NPA, le Parti communiste français (PCF), le Parti de Gauche (PG) et les Alternatifs, ont signé ce week-end un texte de soutien aux manifestations et grèves de jeudi, intitulé "ce n'est pas à la population de payer la crise".


LE MONDE 27/01/2009

 

 

La France soutient la grève !

 

 

 

 

SONDAGE IFOP- SUD OUEST.

 

75 % des Français considèrent que la grève du jeudi 29 janvier est « justifiée ».

 

 

Le mouvement social du 29 janvier bénéficie d'un large soutien populaire

 

 

 

 actualités générales

Grève du 29 janvier: le grand black-out?

 

SOCIAL - Tous les secteurs ont appelé à cesser le travail...

 

On en parle depuis le mois de novembre, mais cette fois l'échéance approche. La grève générale du 29 janvier s'annonce massive et pourrait bien paralyser le pays le temps d'une journée. Au départ, la volonté des huit principales organisations syndicales était d'organiser une journée commune de protestations pour l'emploi, le pouvoir d'achat et «les conditions d'une relance économique». Depuis, l'idée a fait son chemin, et de nombreuses organisations ont rejoint le mouvement.

Les préavis se multiplient, et un site Web a même été mis en ligne pour les recenser. «La liste n'est pas exhaustive», prévient son créateur, contacté par 20minutes.fr. Pas exhaustive, mais déjà longue, avec en plus des syndicats de l'Education nationale, d'Air France de la RATP ou de la SNCF, des représentants de tous les corps de métiers.

«Un million de personnes pour la grève générale»

Journalistes, avocats, intermittents du spectacle, assistantes maternelles, employés agricoles ou métiers de la formation professionnelle se sont un à un ajoutés à la longue liste des participants. «Je pense que ça va être pire que les grèves de 1995», prophétise le militant, qui espère sur son groupe facebook «un million de personnes pour la grève générale». Il est toutefois encore trop tôt pour évaluer le taux de participation au mouvement secteur par secteur.

Au ministère de l'Intérieur, on ne s'inquiète pas trop. «Les préfets prendront, comme d'habitude, les mesures nécessaires pour gérer les manifestations localement», explique un porte-parole à 20minutes.fr. Selon lui, «c'est encore un peu tôt, mais au niveau du ministère, il n'y a pas lieu de prendre des dispositions particulières».

Les magistrats et les banquiers aussi

«Le fait que les magistrats, les banquiers ou les opérateurs de la Bourse se joignent au mouvement lui donne une grande légitimité», estime quant à lui le créateur de 29janvier2009.fr. Militant également au sein du Conseil national de résistance, il annonce le soutien de nombreuses associations, comme Attac!, Ni pauvre ni soumis ou l'Unef, qui participeront aux manifestations, auxquelles se joindront aussi des retraités «et même des employés du Mc Donald's».

Du côté de la CGT, on ne fait pas de prévisions sur l'ampleur du mouvement, mais on a déjà prévu une googlemap. A voir fleurir les banderoles sur la carte de France, et à lire la liste des secteurs qui prévoient de cesser le travail, on se dit que le 29 janvier, il vaudra peut-être mieux rester chez soi.

 

20minutes.fr

 

Grève générale, jeudi

 

La crise sociale va-t-elle s'ajouter à la crise économique? Tous les syndicats de France appellent à une grève générale, jeudi, avec des manifestations interprofessionnelles dans tout le pays pour interpeller le gouvernement et le patronat sur la situation des salariés dans un contexte de hausse du chômage et de multiplication des annonces de plans sociaux.

 

Et les choses pourraient bien ne pas s'arrêter à cette journée. Les syndicats ont en effet décidé de se revoir dès le 2 février pour décider des suites.

Selon un sondage CSA-Opinion réalisé les 21 et 22 janvier auprès de 1.007 personnes et publié dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France", 69% des Français disent "soutenir" ou "avoir de la sympathie" pour cette journée de mobilisation interprofessionnelle.

 

Et du côté du gouvernement, on suivra de très près l'ampleur des grèves et des manifestations. Le ministre du Budget Eric Woerth s'est ainsi déclaré "très soucieux" de ce mouvement, dimanche sur Radio-J.

 

Cet appel à la mobilisation pour la défense de l'emploi, des salaires, du pouvoir d'achat, de la protection sociale et des services publics face à la crise a été lancé le 15 décembre dernier par la CGT, la CFDT, FO, la CFTC, la CGC, la FSU, l'UNSA et Solidaires, puis repris dans les branches professionnelles du privé et l'ensemble des services publics.

 

La grève devrait notamment sérieusement perturber les transports avec un mouvement qui s'annonce fortement suivi à la SNCF, à la RATP et dans les transports urbains en province.

 

"La crise économique, amplifiée par la crise financière internationale, touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu'ils n'en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d'emploi et retraités, en sont les premières victimes", déplorent les huit organisations syndicales dans leur communiqué commun.

 

"Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d'une autre nature que celles prises par l'Etat et les entreprises, pour être au service de l'emploi et des rémunérations", ajoutent les syndicats.

 

Ils appellent à "défendre l'emploi privé et public", "lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales", "exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d'achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités", "défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale" et enfin exiger le maintien de "services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité".

 

Dans le secteur public, les restrictions budgétaires, les multiples réformes engagées "sans concertation" selon les syndicats, ou encore les suppressions de postes, seront en ligne de mire des grévistes et des manifestants.

Et alors que tous les syndicats de l'Education appellent eux aussi à cesser le travail le 29 janvier, le Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESUP) appelle à la grève dans le secteur de la recherche et les universités dès lundi avec pour objectif un mouvement prenant de l'ampleur de jour en jour jusqu'à "paralyser" les facultés jeudi, selon l'organisation syndicale. Le SNESUP, premier syndicat des enseignants du supérieur, menace de ne pas en rester là et de poursuivre "au-delà" du 29 "en fonction des réponses du gouvernement". Une coordination nationale des universités, réunie jeudi dernier à Paris, menace de faire de même à compter du 2 février.

 

Côté gouvernement, le ministre du Budget Eric Woerth estime qu'il y aura "du monde dans la rue" jeudi. "Je suis très soucieux de cette grève du 29 janvier", a-t-il ajouté dimanche sur Radio-J.

 

Mais selon lui, "ce n'est pas nécessairement la meilleure réponse en ce moment aux problèmes que traverse le pays que de chercher à mettre beaucoup de gens dans la rue".

 

"Est-ce une vraie réponse que de déclencher des grèves" et "d'embêter les gens comme cela été le cas à Saint-Lazare il y a quelques jours", s'est-il interrogé. "L'emmerdement maximum, c'est pas une politique", a-t-il lancé. AP

 

NOUVELOBS | 25.01.2009 | 18:00

 

 

 

 

 

 

Le 29 janvier 2008 : Toutes et tous en grève ! C’est le grand tric !

 

Manifestation inter-pro le jeudi 29 janvier 2009 à 10h30 à la Manufacture des tabacs (métro D : arrêt "sans soucis").

Rassemblement dès le samedi 31 janvier 2009 à 14 h30 devant la chambre de commerce et d’industrie (métro A : arrêt "cordeliers").

Appel au blocus des lycées dès le lundi 26 janvier 2008.

Appel à la grève totale et illimité dans les universités à partir de lundi 2 février 2009.

- Appel de l’UD69-CNT (Union Départementale 69 de la Confédération Nationale du Travail)
- Appel de la Coordination Lycéenne Lyonnaise
- Appel de l’AG nationale des collectifs parents / enseignants
- L’appel de l’Assemblée Générale superieur & recherche à la grève le 29 mais aussi à…
- La grève reconductible à partir du 2 février 2009.

 

 

 

 

"Exclusif : 7 Français sur 10 favorables à la grève de jeudi prochain"

 

69% des Français déclarent «soutenir» ou «avoir de la sympathie» pour la journée de manifestations et de grèves prévue le 29 janvier prochain. C'est ce que révèle une enquête exclusive réalisée par l'institut CSA-Opinion pour le Parisien et Aujourd'hui en France*, à paraître demain dimanche.

 

Parmi les 69% de personnes favorables à cette journée, 91% sont des sympathisants de gauche, 41% de droite. 17% des Français se disent indifférents à l'égard de ce mouvement qui devrait notamment toucher les transports, l'éducation, la Poste. Et 12% se déclarent «opposés» ou «hostiles» (dont 1% de sympathisants de gauche et 38% de droite).

 

http://www.leparisien.fr/economie/exclusif-7-francais-sur-10-favorables-a-la-greve-de-jeudi-prochain-24-01-2009-386296.php

 

 

29 janvier : "Il y aura énormément de monde" mobilisé, selon Thibault (CGT)

 

NOUVELOBS.COM | 23.01.2009

 

Déclaration unitaire pour le 29 janvier : "Ce n'est pas à la population de payer la crise !"

 

Déclaration unitaire de :

 

Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo, Alternative Libertaire (AL), Association des Communistes Unitaires (ACU), Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), Les Alternatifs, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG).

 

 Les classes populaires sont durement touchées par la crise. L'inquiétude pour l'avenir grandit. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des privilégiés. L'heure est à la riposte. Les organisations signataires de cet appel défendent des propositions pour une autre politique, et s'engagent dans le soutien et la participation aux mobilisations, notamment à la journée interprofessionnelle de grèves et manifestations du 29 janvier.

 

En deux mois, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 100 000. Dans les entreprises privées, sous couvert de crise, les plans de licenciements se multiplient et le chômage partiel touche des secteurs entiers. Les intérimaires et l'ensemble des précaires sont touchés de plein fouet. La remise en cause des droits des chômeurs continue. 
Au nom de la lutte contre « les déficits », le pouvoir a réduit les budgets publics, a privatisé, mis en concurrence « libre et non faussée » les services publics.

 

C'est un véritable plan de mutation libérale et de privatisation qui s'accentue avec les suppressions d'emplois publics. Le gouvernement il y a encore quelques mois nous annonçait que « les caisses sont vides ». Depuis il a trouvé des centaines de milliards (plus de 428 milliards d'euros) pour sauver les banques, assurances et autres organismes financiers. Les divers « plans de relance » ici et là dans le monde n'ont qu'un seul objectif: maintenir les profits des grands groupes capitalistes. La crise est une crise européenne et mondiale. Dans ce contexte, nous devons également nous mobiliser pour une Europe sociale, écologique, démocratique, féministe.

 

Des résistances existent ! Des salarié-e-s se mobilisent contre les licenciements, organisent des manifestations avec le soutien de la population. Les mouvements dans l'Education Nationale, notamment des lycéen-ne-s et de leurs professeur-e-s montrent qu'il est possible de faire reculer ce gouvernement. Des familles mal-logées ou sans logis se battent pour l'application de la loi de réquisition des logements vides. Les salarié-e-s sans papiers poursuivent la lutte pour leur régularisation. Nous sommes parties prenantes de toutes ces résistances et nous nous inscrivons dans les prochaines mobilisations de janvier, Education Nationale le 17, Santé et Hôpital Public le 24, grève interprofessionnelle et manifestations de masse du 29 janvier.

 

Une autre politique est possible, en s'attaquant aux profits et à la spéculation financière, en remettant en cause la rémunération du capital. Il faut donner la priorité aux salaires et aux droits sociaux, mettre à contribution les profits et les dividendes versés aux actionnaires, en remplaçant le « bouclier fiscal » pour les privilégié-e-s et les spéculateurs par le bouclier social permettant au plus grand nombre de vivre mieux.

 

Nous exigeons l'augmentation des salaires, du SMIC, du minimum vieillesse et des minima sociaux. Nous proposons l'annulation du paquet fiscal de l'été 2007; une redistribution du budget de l'Etat pour répondre aux besoins sociaux et développer les services publics à tous les niveaux ; une réforme de la fiscalité afin que les entreprises ne puissent plus, comme aujourd'hui, privilégier la spéculation au détriment de l'emploi et des conditions de travail.

Nous nous opposons aux licenciements, exigeons le droit de veto suspensif des salarié-e-s sur les licenciements. Nous exigeons le maintien du contrat de travail, le maintien de l'intégralité des revenus et des droits des salariés mis au chômage technique.

 

Nous réaffirmons le principe du CDI comme référence du contrat de travail dans le privé et de l'emploi statutaire dans le public. Nous défendons les reprises autogestionnaires d'entreprises par les salarié-e-s. Nous refusons toute aide publique aux entreprises qui licencient.

 

Nous agissons pour la suppression des paradis fiscaux, pour une appropriation publique du système de crédit permettant une autre politique d'investissement au service de l'emploi, du logement social, des services publics et de projets prenant en compte l'urgence écologique.

 

Nous voulons remettre en cause le pacte de stabilité et les directives européennes de privatisation; agir pour un nouveau type de développement; pour combattre toutes les formes de discrimination qui affectent le champ social; pour créer des emplois utiles sur le plan social et écologique. Nous proposons de dégager les moyens nécessaires à des objectifs de production économes en termes d'énergie et producteurs d'emplois notamment dans le domaine de l'environnement, des transports collectifs, du secteur des énergies renouvelables et du soutien à l'agriculture paysanne.

 

Nous voulons rompre avec les logiques financières développées par l'Union européenne et ses institutions, en particulier la Banque centrale européenne.

Nous refusons les suppressions d'emplois dans le secteur public, exigeons l'annulation des 30.000 suppressions de postes décidés, le retrait de la privatisation de la santé (loi Bachelot), la création d'emplois socialement utiles (Santé, l'Ecole, Poste, Recherche, et de nouveaux services publics, du logement, de la petite enfance, etc.) Nous agissons pour la réduction du temps de travail sans flexibilité ni annualisation avec embauches correspondantes.

Les grèves et manifestations comme celle du 29 janvier expriment les colères et amplifient les luttes. Une riposte populaire d'ensemble est urgente. Nous nous engageons à mettre toutes nos forces au service de la convergence des luttes contre les licenciements, la vie chère, le chômage et la précarité, et pour la défense et l'élargissement des services publics.

 

C'est le moment !

 

 

RATP : l'Unsa appelle aussi à la grève

 

Cinq syndicats (CGT, Sud, CFDT, FO et CFTC) avaient déjà appelé ou prévu d'appeler à la grève à la RATP pour les salaires et l'emploi essentiellement. Seuls la CFE-CGC et les Indépendants n'ont pas lancé un tel appel.

 

Universités : le SNESUP appelle à la "paralysie" le 29 janvier et "au-delà"

 

Le SNESUP, principal syndicat de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a appelé jeudi à la grève "avec l'objectif de paralyser les universités, tous les établissements d'enseignement supérieur et de recherche", le 29 janvier "et au-delà selon les réponses apportées par le gouvernement".

Selon un communiqué du Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESUP) diffusé jeudi, le mouvement commencerait en fait lundi prochain pour prendre progressivement de l'ampleur jusqu'à la journée nationale de mobilisation interprofessionnelle du 29 janvier.

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse et le gouvernement "s'acharnent dans le sabotage des universités et de la recherche", estime l'organisation syndicale qui exige notamment "la suspension immédiate des 1.030 suppressions d'emplois prévues au budget 2009".

Le SNESUP appelle "à la grève à partir du lundi 26 janvier, avec l'objectif de paralyser les universités, tous les établissements d'enseignement supérieur et de recherche le jeudi 29 et au-delà selon les réponses apportées par le gouvernement".

 

NOUVEL OBS | 22.01.2009 |

 

 

Grève du 29 janvier : de fortes perturbations à prévoir

 

Comme les syndicats de la SNCF, ceux de la RATP prévoient de participer à la journée interprofessionnelle d'action le 29 janvier. Journée difficile en vue.

 

Cinq des huit syndicats de la RATP (CGT, Sud, CFDT, FO et CFTC) prévoient d’appeler à la grève le 29 janvier, dans le cadre de la journée interprofessionnelle d’action lancée par huit confédérations syndicales au plan national. Durant cette journée, l’ensemble des travailleurs sont appelés à cesser le travail et à manifester (...)

 

Quatre syndicats de la SNCF (CGT, Sud Rail, FO et CFE-CGC) ont annoncé lundi qu’ils participeraient aussi à ce mouvement social. Ils réclament notamment des mesures pour l’emploi et les salaires, et veulent que les aides publiques soient «conditionnées» à la préservation de l’emploi.

Si à la CFDT-Cheminots, on hésite sur la durée de la grève - 24 heures ou une heure en début de service - à l’Unsa-cheminots, 3e syndicat de l’établissement public, on «s’inscrit pleinement dans la journée du 29 janvier» mais on «n’appelle pas à la grève», considérant qu’elle serait «contre-productive» si elle empêchait des salariés d’aller manifester.

 

LIBE 20.01.2009

 

 

29 janvier : les organisations syndicales de retraités appellent les seniors à la grève

 

A l’occasion de la Journée d’action interprofessionnelle et unitaire du 29 janvier 2009, les organisations syndicales de retraités, appellent les seniors à la grève pour défendre leur pouvoir d'achat.

 

Les organisations syndicales de retraités CFDT, CFTC, CFE/CGC, CGT, FO, FGR-FP et UNSA appellent les retraités à se mobiliser en masse pour leur pouvoir d’achat, avec les salariés et les chômeurs, le 29 janvier 2009.

 

SENIORACTU.COM

 

 

CARTE DES MANIFS du 29 JANVIER 2009