Le Camp Action Climat vous appelle à rejoindre la lutte contre le système capitaliste responsable du changement climatique et du chaos social et humain qui en
résulte !
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Pétition en soutien à Charles Hoareau et contre la criminalisation du mouvement social et de la résistance
syndicale.
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Le capitalisme domine la planète... système inique de domination de classe, de productivisme, ses injustices et ses conséquences désastreuses sur l'environnement.
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dogmatisme.
CARREFOUR ANTICAPITALISTE se veut une passerelle entre les courants de l'anticapitalisme (socialiste, marxiste, libertaire...)
"Jamais vous ne serez dignes du bonheur tant que vous aurez quelques chose à vous,
et que votre haine des bourgeois viendra uniquement de votre besoin enragé d'être des bourgeois à leur place."
Zola, 1885
"Il faut prendre l'argent là où il se trouve,
c'est-à-dire chez les pauvres.
Bon d'accord, ils n'ont pas beaucoup d'argent,
mais il y a beaucoup de pauvres."
Alphonse Allais
"Quand on aime la justice, on est toujours un révolté..."
Alfred Capus
DEPUIS le 5 JANVIER 2010, CHERS VISITEURS,
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Les commentaires racistes, xénophobes, antisémites, révisionnistes, sexistes ou en général tout sujet contraire aux valeurs
humanistes
Il y a quinze ans, huit mille hommes et adolescents étaient massacrés par les troupes bosno-serbes de Ratko Mladic. C’était le dernier massacre de la guerre la plus meurtrière qu’ait
connue l’Europe depuis 1945 : 150.000 morts, soit en proportion autant que la première guerre mondiale en France. L’Europe continue de faire payer aux Bosniaques le prix de sa propre
lâcheté...
Un défilé de "criminels" sur les Champs-Elysées ?
Les anciennes colonies africaines sont à l'honneur cette année. Des ONG se disent "gravement préoccupées par le fait que les délégations puissent comprendre des personnes responsables de
graves violations des droits de l'Homme".
Dans un rapport que «Libération» a pu consulter en avant-première, l'ONG EarthRights International publie de nouveaux éléments montrant des violations massives des droits de l'homme dans
la zone exploitée par le pétrolier français [...]
La mort d'un tortionnaire
La mort du général Bigeard a donné lieu à de nombreux hommages de politiciens et responsables de l’État. Bigeard s’était illustré dans les sales guerres coloniales d’Indochine et
d’Algérie. Colonel en Algérie, il fit largement utiliser la torture notamment au cours de ce qui a été pudiquement nommé la « bataille d’Alger » en 1957 : les parachutistes de
Massu et de Bigeard ont torturé et exécuté des milliers d’Algérois. Au point que le secrétaire général chargé de la police à la préfecture d’Alger, Paul Teitgen, donna sa démission. Paul
Teitgen écrivit d’ailleurs dans sa lettre de démission : « Je ne me permettrais pas cela [dénoncer ces tortures] si je n’avais pas vu au camp de Paul Cazelle [camp de détention au
sud d’Alger] les traces profondes de ces mêmes sévices que j’ai subis de la part de la Gestapo ».
Pour ce genre d’exploits, Bigeard fut nommé général après la fin de la guerre d’Algérie. Ensuite il occupa le poste de secrétaire d’Etat à la défense sous Giscard d’Estaing, et finit
sa carrière comme député UDF jusqu’en 1988.
Sur sa tombe, il faudrait écrire : « À son homme de main, la bourgeoisie reconnaissante ».
LO 22 juin 2010
Retraites :
Martine Aubry, reine des sociaux-traîtres
Pour contrer la contre-réforme, une contre-contre-réforme !
Dépêche
Reuters titrée "Il va falloir travailler plus longtemps", redit Martine
Aubry : "Le gouvernement a décidé de reporter de 60 à 62 ans l’âge légal de la retraite mais le PS ne veut conserver le départ à 60 ans que pour ceux qui ont
commencé à travailler tôt ou qui ont eu des emplois pénibles, a-t-elle fait valoir. "Nous allons vivre de plus en plus longtemps et donc il va falloir travailler plus longtemps :
nous en sommes tous d’accord", a dit la maire de Lille aux journalistes, avant de le répéter à plusieurs reprises sur la scène du théâtre Pierre de Roubaix." La
Première secrétaire "socialiste" échappe de justesse à notre rubrique "Ferme ta gueule !". Par une incompréhensible indulgence, nous nous contentons de pointer sa traîtrise en
Phrase du jour. Dire que Gérard Filoche ne cesse de s’insurger que l’on ne parle que d’espérance de vie pour oublier systématiquement l’espérance de vie en bonne santé...
Question : que fait-il encore au PS ? Comprendra-t-il enfin qu’il n’y a décidément plus rien à espérer de ce parti de sociaux-traîtres ?
"On dirait un mauvais roman policier : une veuve multi-milliardaire, héritière d’une des plus grandes fortunes du pays ; une dispute familiale glauque comme savent en sécréter
les familles bourgeoises lorsqu’elles se déchirent autour d’un héritage ; un maître d’hôtel indiscret qui enregistre les conversations privées de sa milliardaire de patronne pour donner les
cassettes à la fille en procès avec la mère ; une île aux Seychelles ; de l’argent planqué en Suisse ; un artiste à ce qu’il paraît doué, qui l’est en tout cas pour les affaires
puisqu’il a réussi à se faire offrir pour un milliard d’euros de cadeaux (...)"
Le capitalisme naît en Occident de transformations historiques successives. La société féodale donne naissance à l’absolutisme et c’est à cette époque qu’apparaissent pour la première
fois sous leurs formes modernes les banques centrales et les dettes d’État. Ces phénomènes marquent de leur empreinte l’essor du capitalisme. En période de crise, ils ressurgissent avec violence.
Loin d’être un phénomène extérieur ou marginal, les dettes sont au cœur du fonctionnement du capitalisme.
« Le crédit, voilà le credo du capitalisme ». (...)
Leonard Peltier est en prison depuis 33 ans. Son Comité de soutien organise un rassemblement le 23 juin de 18h à 20h place de la Concorde (angle Tuileries).
En 2002, Jacques Bertet publiait dans le Monde Diplomatique un article toujours d’actualité
"Nous vivons une période étrange, un peu partout on peut lire, entendre, que le capitalisme est en crise et qu’il se pourrait que ce soit le début d’une agonie. Ceci est une réflexion
générale, cependant des individus un peu plus perspicaces laissent entendre que cette crise est simplement systémique, pourtant il s’agit là encore d’un euphémisme pour nous expliquer que les
financiers spéculateurs sont en train d’essayer d’épurer le système de quelques pourritures qui gênaient son fonctionnement, avec la complicité des états, le tout sur le dos du lampiste
(...)"
"Prendre au mot la dimension mortifère du capitalisme"
par Alain Bihr
vendredi 11 juin 2010
Au fur et à mesure où, semaine après semaine, quasi quotidiennement, la crise générale du capitalisme contemporain nous apporte son lot de nouvelles plus calamiteuses les unes que les
autres, c’est la véritable nature de cette crise qui se révèle. Loin d’être seulement une crise économique, fût-elle structurelle, c’est à une véritable crise de civilisation que nous sommes
confrontés (...)
"Nous vivons une période étrange, un peu partout on peut lire, entendre, que le capitalisme est en crise et qu'il se pourrait que ce soit le début d'une
agonie. Ceci est une réflexion générale, cependant des individus un peu plus perspicaces laissent entendre que cette crise est simplement systémique, pourtant il s'agit là encore d'un euphémisme
pour nous expliquer que les financiers spéculateurs sont en train d'essayer d'épurer le système de quelques pourritures qui gênaient son fonctionnement, avec la complicité des états, le tout sur
le dos du lampiste (...)"
Le progrès peut tuer
Imposer le « progrès » aux peuples indigènes leur apporte rarement longévité ou bonheur. En réalité, les conséquences sont désastreuses. Le respect de leurs droits territoriaux est de loin la meilleure garantie de leur bien-être (...)
"La nature humaine est-elle un obstacle au socialisme ?"
Par John Molyneux
L’argument antisocialiste
"Le socialisme est une bonne idée, mais ça ne marchera jamais. On ne peut pas changer la nature humaine". C’est là l’objection la plus courante - et la plus influente - au projet
socialiste. C’est le premier argument qu’on entend à l’atelier, à la cantine ou au café. C’est aussi celui sur lequel s’appuient de nombreux politiciens et intellectuels.
De plus, c’est un argument accepté par beaucoup de gens qui aimeraient bien changer le monde mais qui ne croient pas que ce soit possible. Il est même admis par de gens qui se disent socialistes,
comme de nombreux membres et électeurs du PS ou du PC. Le résultat, c’est qu’ils réduisent l’idée socialiste à un vague aménagement du système plutôt que d’essayer de le changer complètement
(...)
Turquie : Pourquoi le génocide arménien est-il un sujet tabou ?
Une voix de plus se lève en Turquie pour expliquer et dénoncer le tabou du génocide arménien. L’analyse du journaliste turc Erol Özkoray est un élément majeur qui contribue à la recherche
de la vérité et de la justice. Erol Özkoray démontre la continuité entre la politique génocidaire de l’Empire ottoman et celle du mouvement kémaliste. Sa conclusion montre, hélas, que la
République de Turquie n’est pas encore à la veille d’un changement salutaire qui lui permettrait de surmonter les problèmes hérités du passé (...)
Condamnons l'exécution des prisonniers politiques en Iran !
Après le soulèvement courageux des travailleurs et des Iraniens laborieux à l'occasion de la journée mondiale du travail et à l'aube du premier anniversaire du soulèvement populaire iranien, le
régime morbide des mollahs intensifie le climat de peur et de terreur dans la société en augmentant considérablement le nombre d'exécutions dans différentes villes d'Iran, en dressant les
potences de pendaison dans les lieux publics, en recourant à toute sorte de répression et en arrêtant amplement les jeunes et les femmes d'Iran.
C'est dans ce climat que le régime cruel des mollahs a procédé à l'exécution de cinq prisonniers politiques le dimanche 9 mai 2010...
Ces exécutions surviennent alors que les organisations de défense des droits de l’homme, à l'instar d'Amnesty International, avaient à plusieurs reprises appelé à empêcher ces exécutions, en
particulier celle de Farzad Kamangar.
En protestation contre ce crime brutal, le CSDHI organise, le dimanche 16 mai, devant l'ambassade infâme du régime iranien à Paris, une cérémonie de deuil pour ces valeureux et chers
prisonniers exécutés .
Lieu : Place de l'Iéna (métro Iéna), Paris 16ème. Date : dimanche 16 mai 2010 de 17h à 18h.
"Les événements qui se déroulent sous nos yeux en Grèce et leurs conséquences économiques politiques et sociales sont d’une grande importance. Il s’agit d’un conflit de classes exemplaire. Que
voyons-nous ? Face au capital et ses patrons, ses banquiers, ses spéculateurs, ses agences de notation, ses marchés financiers, ses institutions financières comme le FMI de Dominique
Strauss-kahn, la Commission européenne, la BCE, les dirigeants des États de l’Union, les parlementaires etc. etc., se dresse courageusement le peuple grec notamment les travailleurs. Il s’agit
d’un combat inégal entre le capital et le travail. D’un côté des parasites en tout genre qui, comme des vautours, dévorent encore ce qui reste de leur proie grecque, de l’autre des hommes et des
femmes qui luttent pour leur emploi, leur salaire, leur retraite, leur école, leur hôpital (...)"
Les pesticides, c’est bon pour
la santé !
Par Nolwenn Weiler5 mai 2010
Vous l’ignorez sans doute mais « la mise au point des pesticides de synthèse commercialisés aujourd’hui est de plus en plus fine alors que les pesticides naturels utilisés par
l’agriculture biologique (…) ont un spectre souvent beaucoup plus large les rendant parfois potentiellement plus dangereux. » En clair : les pesticides de l’industrie chimique
seraient plus sains que les insecticides ou fongicides naturels, comme le purin d’ortie (...)
Merci à Fañch Ar Ruz pour son talent... pour utiliser le dessin, contactezFañch
Communiqué du NPA: Il faut soutenir les femmes à Hassi Messaoud.
NPA 30 avril 2010
"Pour un certain nombre de femmes, Hassi Messaoud, ville pétrolière abritant les sièges de multinationales, c'est la possibilité de trouver un travail, d'avoir un salaire et ainsi la possibilité
de subvenir à leurs besoins ainsi qu'à ceux de leurs familles.
Mais Hassi Messaoud est aussi un lieu où les femmes seules sont en danger, menacées et victimes de violences, de viols.
Les graves événements de 2001 se sont répétés ces dernières semaines.
Des groupes d'hommes se sont attaquées à elles, de nuit et leurs maisons a été saccagées, dans l'indifférence générale.
Ces faits témoignent de l'oppression des femmes qui perdurent en Algérie, d'un statut qui les empêche d'être autonomes, indépendantes et de pouvoir gagner elles-mêmes leur vie.
Pour le NPA, ces violences sont inacceptables et il est indispensable que des initiatives unitaires soient prises le plus rapidement possible pour condamner ces violences et exiger que les
autorités algériennes fassent respecter l'égalité des droits entre hommes et femmes."
L'armée française reconnaît une bavure en Afghanistan...
En opération franco-afghane dans la province de Kapisa, les militaires français ont tué quatre civils par erreur avec un missile...
Le projet de loi dit « Grenelle 2 » sera examiné par les députés à partir du 4 mai. Il est censé préciser la mise en œuvre des engagements pris deux ans plus tôt, lors du
Grenelle de l’environnement. Mais les députés UMP préfèrent suivre le nouvel adage présidentiel : l’environnement, « ça commence à bien faire ! ». Ils mènent la charge
contre la filière éolienne tout en allégeant les autorisations encadrant le rejet de matières radioactives (...)
Plus de 260 000 salariés travaillent dans des centres d'appels téléphoniques.
Près de 0,8% de la population active. Et des conditions de travail plus que douteuses (...)
Le système capitaliste est toujours en crise : nous sommes tous des Grecs...
"Cela fait plusieurs semaines que la population grecque se mobilise pour refuser les mesures d’austérité prises par son gouvernement sous la double injonction de la commission Européenne et
du FMI. Il s’agit de redoutables plans de rigueur et de vrais programmes d’ajustement structurel : Non remplacement de 4 départs à la retraite sur 5 dans la fonction publique, hausse de
la TVA de 19 à 21 %, baisse de 10 % des dépenses d’assurance, gel des pensions de retraites, réduction de 15 % des salaires, âge légal de départ à la retraite porté à 67 ans,
etc.
Les raisons de ces attaques : le niveau d’endettement du pays, à 12,7% pour 2009, est élevé. Ce n’est pas beaucoup plus que d’autres pays, comme la Grande Bretagne avec 12% et l’Espagne
avec 10%. Les taux du Japon et des Etats Unis étaient aussi à deux chiffres en 2009. Partout, les cadeaux financiers aux banques, les programmes conjoncturels et les baisses d’impôts ont fait
d’énormes trous dans les budgets. Les mêmes banques et les mêmes spéculateurs, qui hier ont été sauvés d’une faillite certaine grâce à l’aide des états, mettent la pression sur ceux-ci et
sont autorisés à spéculer sur leurs dos. Nos gouvernements ont sauvé les banques, sans contrepartie. Aujourd’hui ces mêmes banques viennent faire payer l’addition aux peuples. La Grèce est
attaquée, le Portugal est dans la ligne de mire, l’Espagne et l’Irlande sont menacées.
Loin de se résigner, le peuple grec se défend et se bat. Plusieurs grèves et manifestations massives ont déjà eu lieu. Le 24 février une grève générale a paralysé le pays. L’Union Européenne,
loin d’être solidaire, tergiverse sur son soutien, le monnaie et démontre un peu plus chaque jour qu’elle est seulement au service des marchés financiers et non au service des peuples.
L’effet domino risque d’être terrible.
L’Union syndicale Solidaires affirme son soutien au peuple grec et s’inscrira dans toutes les initiatives unitaires de soutien à cette juste lutte du peuple grec, notamment à la grève
générale du 5 mai.
En Grèce comme ailleurs, ce n’est pas au peuple de payer leur crise !"
Communiqué du NPA: C'est aux capitalistes de payer la crise
en Grèce.
NPA 29 avril 2010
"Via les agences de notation internationales et les spéculations financières de tous ordres, la crise économique et financière avec toutes les conséquences sociales dramatiques pour les salariés
refait la une de l'actualité. Les états qui avaient fait diligence, l'année dernière, pour remettre à flot les banques, que ce soit aux USA, en France, ou dans tous les pays capitalistes, se
hâtent lentement pour venir en aide à la Grèce.
En fait leurs exigences et leurs conditions c'est de faire porter la réduction des déficits par les salariés, à travers le gel des salaires, l'amputation des retraites, la destruction des droits
sociaux. Refusant de remettre en cause les marchés financiers, les fonds spéculatifs et les pratiques des banques qui ne font qu'amplifier la crise, l'Union européenne attend du gouvernement grec
qu'il fasse payer l'addition aux salariés grecs.
Aussi, le NPA ne peut qu'être entièrement solidaires et aux côtés des salariés du public et du privé qui font grève et manifestent pour refuser le plan d'appauvrissement général que le
gouvernement socialiste de M. Papandréou leur prépare. A la tête du FMI, Dominique Strauss Kahn préconise carrément des baisses de salaire ! Ces manifestations populaires sont d'autant plus
importantes que la spéculation financière et les agences de notation ont dans la ligne de mire d'autres victimes, à savoir le Portugal, et l'Espagne, notamment.
C'est aux marchés financiers financiers, aux banques de payer la crise, pas aux salariés grecs !
Le 5 mai, ce sera la grève générale en Grèce.
Pour le NPA il est vital de manifester ce jour-là notre soutien aux salariés grecs et le NPA participera aux mobilisations unitaires de solidarité qui seront décidées."
Communiqué du NPA: Contre le projet de loi Sarkozy sur la burqa
"En s'agitant sur le voile intégral, un phénomène ultra minoritaire dans la société française, le gouvernement cherche à détourner l'attention des conséquences de la crise et de sa politique sur
la population : licenciements, chômage, discrimination, accentuation des inégalités, contre-réforme des retraites. Pratiquant l'amalgame, il cherche à diviser le monde du travail en désignant
comme principal bouc émissaire les musulmans, assimilés en bloc à des intégristes.
L'interdiction faite à une femme portant le voile intégral de conduire est le signe avant coureur des conséquences qu'aura inévitablement la loi, voulue par Sarkozy, interdisant le port de la
burqa dans l'espace public : elle interdira de fait à ces femmes de circuler librement et les assignera à domicile, ce qui renforcera encore l'oppression qu'elles subissent.
Tout en s'opposant à ce projet de loi liberticide, le NPA réaffirme sa solidarité avec les femmes qui luttent contre toutes les formes d'oppression, dont le voile intégral, mais c'est d'abord en
luttant toutes ensembles pour le droit à disposer de leur corps que les femmes s'émancipent. La loi de Sarkozy ne les aidera en rien, bien au contraire."
And is that every time you hear more the voice of women in that part of the world! I find it great, since we are no longer in a world of oppression and that. Equality first and foremost. Neither more
nor less. Great article. Strong support from Spain and UK
Le soulèvement populaire contre la République Islamique entre dans un contexte plus large d’un ras-le-bol de plus en plus clair des populations du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord
contre les réactionnaires qui veulent enfermer les êtres humains dans des fausses identités “religieuses”, “ethniques” ou “nationale”. C’est ainsi que plusieurs milliers de personnes,
“chrétiennes”, “chiites”, “sunnites” ou “druzes”, ont manifesté dimanche 25 avril dans les rues de Beyrouth pour demander la laïcité, la séparation complète de l’Etat et de la religion,l’égalité hommes-femmeset la fin d’un système politique basée sur les “communautés religieuses”.
La Russie publie sur Internet des documents sur le massacre de Katyn
Les archives de l'Etat russe ont publié pour la première fois, sur Internet, des documents sur le massacre de Katyn, l'exécution de 22.000 officiers polonais par la police secrète
soviétique de Staline en 1940...
Libéré, Taoufik Ben Brik réaffirme sa volonté de poursuivre son action
Le dissident tunisien a été libéré au terme d'une peine de 6 mois d'emprisonnement. Il parle d'"une prison préhistorique" où "la seule chose qui [lui] restait c'était le moral".
Le journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik a été libéré ce mardi 27 avril vers 5h, au terme de sa peine de six mois d'emprisonnement. Il réaffirme sa volonté de
dénoncer le gouvernement tunisien et raconte à Nouvelobs.com ses conditions de détention.
La sortie de prison de Taoufik Ben Brik était "sortie quasi-normale", excepté l'heure : "5h du matin". "Ils craignaient certainement de voir des attroupements...", estime le
journaliste. Il a alors "pris un taxi collectif" dans lequel sont également montés "trois policiers". "Je suis arrivé chez moi vers 10h30, dans une maison encerclée par des policiers",
raconte-t-il.
Concernant ses conditions de détention, le journaliste parle d'"une prison préhistorique, à l'intérieur délabré, où il y avait même les prisonniers renvoyés des autres prisons
pour violences". "On m'a interdit tout papier, stylo, ou livre. Les visites étaient limitées à ma famille, je ne pouvais pas voir mes avocats. Toutes nos rencontres étaient très contrôlées et nos
discussions sur écoute, dès que nous évoquions [le président tunisien] Ben Ali, la communication se coupait", explique-t-il.
Concernant le suivi du syndrome de Cushing (maladie dégénérative des défenses immunitaires) dont il est atteint, Taoufik Ben Brik raconte que "c'est [sa] famille qui lui amenait
ses médicaments". "Malgré tout, j'étais malade chaque jour... J'avais des diarrhées, une arthrose faciale. Ce n'était pas facile du tout." Il poursuit : "la seule chose qui me restait
c'était le moral. J'ai l'habitue de dire que j'ai une âme plus tannée qu'une crosse de fusil".
Le journaliste poursuivra ses écrits
Interrogé sur son état d'esprit après six mois de détention, le dissident tunisien lâche simple : "Aujourd'hui, je suis comme d'habitude". "Un ami m'a dit 'bienvenu dans notre
prison'. Ici les barreaux sont humains, ce sont les policiers. Si la prison est un zoo, alors à l'extérieur c'est une réserve tout autant surveillée."
Néanmons, Taoufik Ben Brik reste décidé à poursuivre ses critiques sur du gouvernement tunisien. "Si je n'écris plus qu'est-ce que je ferais ? Je me tournerais les pouces. Je ne
sais rien faire d'autre...", conclut-il.
Un peu plus tôt, son épouse, Azza Zarrad, se disait "très contente" de retrouver son mari.
Ben Brik "a purgé totalement sa peine"
Taoufik Ben Brik a été libéré après six mois d'emprisonnement à l'issue d'une peine pour violence dans un procès qualifié de politique. Un des avocats du journaliste, Mohamed
Abbou, explique à Nouvelobs.com qu'"il est tout à fait normal qu'il soit libéré ce 27 avril, après avoir purgé totalement sa peine" (...)
"35.000 citoyens du monde entier ont participé du 20 au 25 avril à Cochabamba, en Bolivie, à la première « Conférence des peuples sur le changement climatique ». Entre
utopie et réalisme, l’accord qui en est sorti appelle notamment à la constitution d’un tribunal international pour juger les « crimes environnementaux »."
Scoop ?
Les salaires des grands patrons ont augmenté en 2009...
Malgré la crise, les salaires des grands patrons restent florissants. Loin de baisser, ils se divisent désormais en de multiples
composantes. Une astuce nouvelle, révélée par l'édition 2010 du
classement des rémunérations des dirigeants du CAC 40, publiée chaque année par « Les Echos ».
Celui-ci fait état d'un total provisoire de 79,5 millions d'euros au titre de l'exercice 2009 pour les 40 dirigeants des plus grosses sociétés cotées à Paris. L'an passé, la somme s'élevait à
76,4 millions d'euros.
Le Top 3 : Danone, LVMH, Sanofi-Aventis.
Caracolant toujours dans le trio de tête, le PDG de Groupe Danone, Franck Riboud, retrouve la plus haute marche du podium, avec une rémunération globale de quelque 4,4 millions d'euros.
Le leader mondial du yaourt, puissant dans l’eau, la nutrition infantile et médicale, brave la crise avec un chiffre d’affaires 2009 en hausse de 3,2%.
L'homme le plus riche d'Europe, le PDG de LVMH, Bernard Arnault (propriétaire des « Echos »), reste le deuxième patron le mieux payé du Cac 40, avec 3,9 millions d'euros .
Chris Viehbacher, le directeur général et administrateur de Sanofi-Aventis, prend la troisième place avec 3,6 millions d'euros de revenus « cash », devant Jean-Paul Agon (3,4 millions d'euros),
directeur général de L'Oréal.
A travers la rémunération en progression des patrons, «Les Echos» soulignent le retour des bonus pour certains dirigeants qui y avaient renoncé l'an passé, et l'amélioration de la
conjoncture économique.
Des contrats nébuleux
Salaire fixe, rémunération variable, retraite supplémentaire, avantages en nature, attribution de stock-options, etc....La clé de l'évolution de ces rémunérations florissantes est
à chercher du côté des « packages » - ces contrats négociés avec les dirigeants de grandes sociétés pour établir les différentes composantes de leur rémunération. Ceux-ci se complexifient
avec le temps pour faire bonne figure face aux politiques, à l'opinion publique et pour réduire les risques d'excès, ou, tout du moins, de mieux lier la performance des dirigeants à
leurs salaires.
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Des milliers d'Arméniens marquent le 95e anniversaire
du génocide
EREVAN (AP) — Plusieurs centaines de milliers d'Arméniens ont déposé samedi des fleurs sur un monument dédié aux victimes des tueries perpétrées sous l'Empire ottoman, marquant le 95e
anniversaire du génocide arménien.
Les historiens estiment que jusqu'à 1,5 million d'Arméniens ont été tués entre 1915 et 1917 par les Turcs de l'Empire ottoman. La Turquie affirme que ces massacres ne constituent pas un génocide,
que leur bilan a été exagéré, et que ceux qui sont morts ont été victimes d'un conflit civil.
Les habitants d'Erevan et d'autres régions du pays, ainsi que des représentants de la diaspora arménienne, se sont rendus jusqu'à un monument situé sur une colline surplombant la capitale.
Certains brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire: "Personne et rien ne sera oublié".
En s'adressant à la nation, le président arménien Serge Sarkissian a qualifié ce massacre de "sans précédent dans son envergure, sa monstruosité et la gravité de ses conséquences".
ISTANBUL — Des défenseurs des droits de l'homme, intellectuels et artistes turcs ont pour la première fois commémoré publiquement samedi à Istanbul les massacres d'Arméniens de 1915-17, brisant
un tabou en Turquie, pays qui récuse la thèse d'un génocide défendue par les Arméniens.
La section stambouliote de l'Organisation des droits de l'homme (IHD) a organisé une commémoration pour la rafle de 220 membres de l'intelligentsia arménienne, le 24 avril 1915, point de départ
des massacres.
Rassemblés sous le slogan "Plus jamais ça" sur les marches de la gare d'Haydarpasa d'où est parti le premier convoi de déportation, une centaine de manifestants ont rendu hommage aux Arméniens
disparus, a constaté l'AFP (...)
"Lorsque l’on parle de la crise actuelle, on entend tout et n’importe quoi, mais de nombreuses voix s’élèvent et commencent à soulever le problème posé par un système économique qui
conduit l’humanité à la catastrophe, un système économique structurellement irrécupérable (...)"
Est-il possible de créer et de mettre en oeuvre, à l’échelle de l’Europe, un mouvement réunissant des citoyens européens juifs
attachés au destin d’Israël et convaincus que la solution du conflit au Proche-Orient passe par la fin de l’occupation des territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est, l’arrêt de la
colonisation et la création d’un État palestinien souverain et viable, en paix avec l’État d’Israël ?
C’est le défi que lancent ce jeudi des personnalités juives, souvent prestigieuses, parfois surprenantes. Pour beaucoup issues de La Paix Maintenant, elles espèrent en publiant un « Appel à la raison », mobiliser un
soutien suffisant pour permettre la création d’ici un an d’un mouvement européen « capable de faire entendre la voie de la raison à tous ».
Ce document, qui a déjà recueilli une centaine de signatures, appelle l’Union européenne et les États-Unis à faire pression sur les deux parties pour parvenir au règlement du conflit et relève
que « l’alignement systématique sur la politique du gouvernement israélien est dangereux car il va à l’encontre des intérêts véritables de l’État d’Israël ». Les
initiateurs de l’Appel affirment s’inspirer de l’exemple de J Street, l’organisation lancée en 2008 aux États-Unis par des juifs progressistes attachés au droit d’Israël à
la sécurité comme au droit des Palestiniens à un État.
J Street, qui se déclare « encouragé par la création de nouveaux mouvements en faveur d’Israël et de la paix », n’a ni officiellement endossé le parrainage de cette initiative, ni confirmé sa présence le 3
mai à la première manifestation publique des initiateurs de « l’Appel à la raison » au Parlement européen à Bruxelles.
Les mois qui viennent nous diront si un véritable « J Street européen » peut voir le jour. Et s’il peut
contribuer à obtenir de l’Union européenne la définition d’une politique claire et cohérente au Proche-Orient.
Ces dernières semaines, les femmes travaillant à Hassi Messaoud, dans le sud de l'Algérie, sont de nouveau victimes de violences de la part d'hommes constitués en bandes. Le visage masqué, munis
d'armes blanches ou de bâtons, ils assaillent les femmes à leur domicile, volant leurs maigres biens et mettant les appartements à sac, avant de les humilier, de les brutaliser ou de les
violer.
Les victimes de ce déchaînement de violence assortie d'insultes et de menaces sont des femmes seules qui, pour subvenir aux besoins de leur famille, sont venues à Hassi Messaoud chercher un
emploi auprès d'une des nombreuses entreprises étrangères qui y sont implantées. Si elles vivent ici, dans des logements misérables et sous une température de 60°, c'est bien parce que c'était
leur dernier recours. Les salaires y sont plus élevés mais, surtout, le chômage important qui frappe l'ensemble du pays leur barre la route à tout emploi décemment rétribué dans le Nord. En
outre, à cause du Code de la famille d'inspiration islamiste adopté en 1984, qui fait de la femme algérienne une éternelle mineure en matière de mariage, de divorce ou de succession, celle-ci
peut se retrouver sans aucune ressource du jour au lendemain pour vivre et faire vivre ses enfants, lorsqu'elle a été abandonnée par son mari.
Victimes d'agresseurs influencés par les islamistes, qui leur reprochent aussi de voler le travail des hommes, les femmes molestées ne reçoivent aucun appui des autorités. Certaines, qui sont
allées porter plainte dans un commissariat, se sont entendu dire : « Que voulez-vous que l'on fasse ? Retournez chez vous. Ici, c'est dangereux pour les femmes comme vous » ! Quand ce n'est pas :
« Savez-vous qui sont ces jeunes ? Qui vous dit que moi, le policier, je ne suis pas avec eux ? » De son côté, la justice met toute la mauvaise volonté possible pour rechercher et poursuivre les
auteurs de ces violences, même lorsqu'ils sont connus.
En 2001, après un prêche enflammé d'un imam appelant à châtier les « femmes perdues » de Hassi Messaoud, plusieurs centaines d'hommes avaient monté une expédition punitive contre les femmes d'un
quartier. Plusieurs dizaines de femmes avaient alors été lapidées, torturées, violées, enterrées vivantes. À ce jour, les victimes de ces actes de barbarie n'ont toujours pas obtenu réparation,
tandis que de nombreux agresseurs, souvent des notables, vivent tranquillement chez eux. Deux femmes qui, malgré les obstacles voire les menaces de mort, continuent à se battre pour que justice
leur soit rendue, ont témoigné dans le livre Laissées pour mortes de ce que fut cette nuit d'horreur, de l'inertie des autorités censées les protéger, ainsi que plus généralement de la condition
de la femme algérienne.
Près de dix ans après ces faits, des brutes réactionnaires continuent à agresser des femmes sous le seul prétexte que ce sont des femmes et qu'elles travaillent pour vivre.
Un récent rapport de l’Insee révèle que le fossé entre les très riches et les très pauvres s’est largement creusé ces dernières années.
Un rapport de l’Insee, publié le 1er avril, sur l’évolution des revenus et des patrimoines des ménages, entre 2002 et 2007, pointe l’explosion du nombre des personnes les plus riches. 1 % de
salariés perçoivent un salaire annuel de 215 000 euros, soit 16, 5 fois le Smic. Surtout, le nombre de personnes qui empochent plus de 42 000 euros par mois a augmenté de 70 % : ils sont
désormais 600 000.
Les très riches cumulent tous les avantages. Ce sont eux qui voient leur salaire augmenter le plus vite ! Selon l’étude de Camille Landais, administrateur de l’Insee, entre 1998 et 2006, on
observe une augmentation très forte de la progression des hauts revenus (42, 6 %), contre une progression très modeste des revenus médians et moyens (4, 6 %). Le salaire des top-managers explose,
bondissant de 44 % en huit ans. La France rompt ainsi avec 30 ans de grande stabilité de la hiérarchie des salaires.
L’enquête de Michel Amar, Les très hauts salaires du secteur privé, confirme la tendance : les très hauts salaires ont progressé de 5, 8 % par an, soit 29 % en cinq ans. Alors que le nombre de
personnes vivant sous le seuil de pauvreté (908 euros par mois) gonfle à 8 millions en 2007 (sans doute 10 millions aujourd’hui).
Toujours selon l’Insee, les revenus du patrimoine ont progressé de 46 % et les revenus exceptionnels de 55 %. Quand on sait que 0, 01 % de la population perçoit 32 % des revenus du patrimoine et
42 % des revenus exceptionnels, on voit tout de suite qui bénéficie du pactole.
Au même moment, le nombre d’expulsions pour loyers impayés a bondi de 25 %, avec 105 000 expulsions en 2007. Les vols de nourriture dans les supermarchés ont explosé et la fracture énergétique
touche trois millions de personnes.
Enfin, le taux d’imposition des très riches est de 25 % : un chiffre dérisoire. Pendant les années Pompidou, le taux d’imposition des riches atteignait 60 %, sans que le capitalisme en souffre
une seconde. Or, le bouclier fiscal permet de redonner à des gens déjà très très riches des chèques d’un million d’euros, ce qui ne les empêchent pas de partir à l’étranger. Car le bouclier
fiscal, contrairement à sa justification initiale, n’a nullement empêché l’évasion des capitaux. Aujourd’hui, 75 % des Français demandent la suspension ou la suppression du bouclier fiscal, tant
ce dispositif est scandaleux, contre performant et injustifiable.
Brigitte Pascal, membre de la commission précarité du NPA
Exploration pétrolière en Amazonie :
la colère des Indiens gronde
"Il est dit qu’aucun répit ne sera accordé aux peuples indiens d’Amazonie tant que l’on ne les aura pas totalement dépossédés de la moindre parcelle des terres qu’ils occupent depuis des temps
ancestraux. Pour preuve, le groupe pétrolier hispano-argentin Repsol YPF a demandé au gouvernement péruvien l’autorisation de déployer 454 km de lignes sismiques et de construire 152 héliports
pour prospecter le pétrole dans une région forestière amazonienne, appelée le Lot 39. Le rapport, dans lequel est présenté le projet Repsol, a été adressé au ministre péruvien de l’énergie qui
décidera de la suite à donner.
Or, comme le souligne l’organisation Survival International, « L'implantation de lignes sismiques, phase majeure de l'exploration pétrolière, implique la destruction de grandes étendues de forêt
et la détonation d'explosifs à intervalles réguliers ». D’un impact environnemental lourd, ce projet serait surtout désastreux d’un point de vue humain. En effet, le Lot 39, région convoitée par
Repsol, accueille au moins deux des derniers peuples indigènes isolés au monde dont la survie pourrait être remise en question par l’entrée en contact avec les ouvriers du groupe exploitant. Pour
Stephen Corry, directeur de Survival International, face aux essais sismiques et aux héliports, deux réactions se présenteront aux indigènes de cette région, soit la fuite, soit l’attaque contre
les intrus.
Mais, si le projet devait voir le jour, les ennuis ne feraient que commencer pour les populations autochtones et leur environnement. Ayant déjà découvert d’importants gisements de pétrole dans la
région, la compagnie franco-britannique Perenco a rendu public le projet d’un oléoduc susceptible de
transporter le pétrole depuis l’Amazonie péruvienne jusqu’à la côte Pacifique. Une infrastructure qui ferait les choux gras de Repsol, si celui-ci venait à découvrir à son tour des gisements
commercialement exploitables.
Pour l’heure, le Lot 39 comprenant en partie une réserve proposée aux Indiens isolés, AIDESEP, l’organisation nationale des Indiens d’Amazonie péruvienne, a d’ores et déjà engagé des poursuites
contre les compagnies incriminées."
Êtes-vous plutôt nucléaire ou plutôt effet de serre ? L’énergie nucléaire profite de ses faibles émissions de CO2 pour se refaire une image. Choisir d’y recourir davantage au nom
de l’urgence climatique est, pour Didier Anger, l’un des fondateurs du mouvement écologiste français, une scandaleuse
supercherie et une dangereuse dérive. Il revient sur ce débat qui agite le Réseau sortir du nucléaire et toute la planète écologie.
Basta ! : Le Réseau Sortir du nucléaire connaît de fortes tensions. Celui qui en était son
porte-parole depuis huit ans, Stéphane Lhomme, vient d’être licencié [1]. On lui reprocherait notamment ses positions antinucléaires trop
radicales. Qu’en pensez-vous ?
Didier Anger : Les dissensions ont commencé à se révéler lors du Grenelle de l’environnement, en septembre 2007. Le thème du nucléaire en a été exclu d’emblée. Ce qui
est inacceptable. Ensuite, fin 2009, le groupe Vert du Parlement européen a voté un texte dans lequel un amendement
stipule que la prise en compte du nucléaire est importante dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cela m’a fait bondir. Et je ne suis pas le seul. Enfin, il y a eu cet
«ultimatum climatique » signé par plusieurs associations françaises lors du sommet de
Copenhague, en décembre dernier, et dans lequel il existe une impasse totale sur l’énergie nucléaire. Le texte ne se positionne ni pour ni contre. Ce qui est quand même exagéré, surtout pour
le Réseau sortir du nucléaire qui est cosignataire du texte. Une partie de son conseil d’administration s’en est émue, dont moi, et a soutenu la position de Stéphane Lhomme qui, réclamait au
moins une phrase sur le nucléaire, et qui s’est insurgé contre la signature de ce texte.
La lutte contre l’effet de serre ne relève-t-elle pas de l’urgence absolue ?
Si, bien sûr. Mais celle contre le nucléaire aussi. Il n’y a pas à privilégier la lutte contre le nucléaire ou celle contre l’effet de serre. Nous ne voulons ni de l’un ni de l’autre. Le
mouvement écologiste, qui est né avec la lutte antinucléaire, avait jusqu’à présent toujours été clair sur ce point. Mais sortir de ce système prendra du temps. Les solutions ne se trouvent
pas du jour au lendemain. L’écologie, c’est vivre et habiter le monde autrement, raisonnablement. Il s’agit de dessiner un autre projet de société, et non de verdir le capitalisme. Il s’agit
de construire une véritable démocratie, dans laquelle les citoyens auraient le droit de choisir et de se prononcer sur les sources d’énergie qu’ils souhaitent développer. C’est l’exact
contraire de ce qui s’est passé pour le nucléaire. En 1974, René Dumont parlait des utopistes réalistes quand il définissait les écolos. Disons que certains réalistes ont oublié l’utopie. Il
ne faut pas être dupe. En France, la lutte contre l’effet de serre est une aubaine fabuleuse pour relancer le nucléaire. Anne Lauvergeon, présidente d’Areva, le dit elle-même : Nicolas
Sarkozy – dont le passé politique n’est pas franchement écolo – est le meilleur représentant de commerce de l’EPR (réacteur pressurisé européen).
Comment expliquez-vous que la lutte contre l’effet de serre ait rencontré une forte adhésion alors que celle contre le nucléaire peine à prendre de l’ampleur ?
Le nucléaire est depuis toujours très étatique, très centralisé, très militaire et, surtout, sous silence. La promotion et la défense du nucléaire relèvent d’une vieille tradition
antidémocratique, dont il est difficile de sortir. On ne parle que si on est obligé de le faire. Donc très rarement jusqu’à maintenant. Je suis convaincu plus que jamais par l’urgence de la
lutte contre le nucléaire. Parce que j’en sais plus aujourd’hui qu’en 1972 quand je me suis lancé dans ce combat. Pourtant, je ne nie pas l’urgence de la lutte contre l’effet de serre, dont
nous - les écolos - parlons depuis 1992, année du sommet de Rio de Janeiro. René Dumont a même commencé à aborder ce thème en 1974 ! Si, demain, un accident nucléaire grave arrive, où
sera l’urgence ?
"L’argumentation de tous ceux qui proclament qu’il serait nécessaire de réformer les retraites, c’est à dire de la quasi totalité des hommes politiques de la bourgeoisie, droite et
gauche confondues, des économistes et des commentateurs qui leur emboîtent le pas, se veut de bon sens : l’allongement de la durée de la vie imposerait une telle réforme. Mais c’est une
escroquerie, car s’il est vrai que le nombre d’actifs a diminué, le problème n’est pas là (...)"
Voile intégral :
le gouvernement prépare une loi d'interdiction générale
Ce sera un projet de loi, d'origine gouvernementale, et non une proposition, reprenant le texte déposé par les députés de l'UMP. Lors d'une réunion politique à l'Elysée convoquée par
Nicolas Sarkozy, mercredi matin 21 avril, il a été décidé que le gouvernement déposerait dans les plus brefs délais un projet de loi visant à l'interdiction générale
du port du voile intégral (...)
"Didier Migaud et Michel Charasse ont été nommés par Sarkozy, l’un premier président de la Cour des comptes, l’autre au Conseil constitutionnel. L’un est député socialiste, l’autre
est un ancien ministre et ami de Mitterrand. Mais Sarkozy a recruté également Michel Rocard pour effectuer plusieurs missions, entre autres, pour réfléchir au grand emprunt national et servir
d’ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique. Jack Lang, lui, a été envoyé à Cuba comme émissaire spécial du président et en Corée
du Nord pour « mission d’information ». Eric Besson, qui a quitté Ségolène Royal et le PS juste après les résultats du premier tour des présidentielles de
2007, est nommé d’abord Secrétaire d’État avant de devenir Ministre de l’immigration. Martin Hirsch était confortablement installé dans son fauteuil de Haut Commissaire aux Solidarités Actives et
à la Jeunesse avant de quitter le gouvernement le 22 mars 2010. Jean-Marie Bockel occupe le poste de secrétaire d’État auprès de la ministre de la Justice et des libertés. Bernard Kouchner,
ministre des gouvernements socialistes de Michel Rocard à Lionel Jospin, travaille aujourd’hui pour Sarkozy en tant que ministre des Affaires étrangères et européennes. Le cas de Dominique
Strauss-kahn est plus délicat et moins flagrant. Sarkozy n’avait, si l’on peut dire, que soutenu activement sa candidature à la présidence du Fonds Monétaire International (FMI). Il ne s’agit là
que de la personnification d’une collaboration de classes d’un courant politique ancien, celui de la social-démocratie (...)"
Le MRAP condamne vigoureusement les propos antisémites de Dieudonné
"Le MRAP s’insurge contre les derniers propos violemment antisémites de Dieudonné M’bala M’bala, tels que révélés par une vidéo dans laquelle -sur le ton de la conversation-
l’« humoriste » s’exprime, notamment, sur Eric Zemmour.
A Eric Zemmour, qui avait ethnicisé la délinquance en l’attribuant aux Noirs et aux Arabes, Dieudonné M’bala M’bala rétorque : « Tu ne crois pas que c'est aux Juifs qu'il faut s'en
prendre, plutôt qu'à ceux qui volent des miettes ? (…) Les gros escrocs de la planète sont tous des juifs. » Il poursuit en prétendant que « pour avoir la liberté d’expression
en France, il faut être Juif. C’est une réalité. » Il conclut enfin : « Dire le contraire, c’est avoir peur. Mais on n’a plus peur. (…) La mort sera plus confortable que la
soumission à ces chiens. »
Il y a une semaine, déjà, Dieudonné avait violemment attaqué les « suceurs de Youpins », dans le cadre de son spectacle produit dans son Théâtre de la Main d’Or.
Le MRAP condamne, une fois de plus, les déclarations antisémites de Dieudonné, tout autant qu’il a condamné hier l’ethnicisation de la délinquance et la justification de la discrimination par
Eric Zemmour. C’est de la même logique dangereuse et condamnable de racialisation qu’il s’agit.
Parallèlement à la plainte qu’il dépose contre Eric Zemmour, le MRAP déposera également une plainte pour le délit d’injure raciale à l’encontre de Dieudonné M’bala M’bala.
Maître Pierre Mairat représentera le MRAP dans ces deux dossiers."
Quand le lobby des pesticides empêche la commercialisation de produits naturels
Par Sophie Chapelle
Insecticides naturels ou fertilisants bio s’échangent sans problème ailleurs en Europe. Pas en France. Se procurer un tel produit pour entretenir son potager ou protéger son champ y
est puni par la loi. Le purin d’ortie ou l’huile de neem sont considérés comme des produits toxiques au même titre qu’un pesticide de synthèse. Qu’importe, particuliers et paysans pratiquent
la désobéissance civile (...)
Bil'in : mobilisation non-violente contre le mur de l'apartheid et contre la colonisation
Les Verts soutiennent la population de Bil’in dans sa résistance non-violente contre le Mur de l’apartheid, la ségrégation et l’occupation. Jérôme Gleizes, responsable de la commission
transnationale les représentera lors de la 5e conférence internationale qui se tient à Bil’in, Palestine, les 21, 22 et 23 avril 2010.
Ce combat non violent n’a pas cessé depuis février 2005 quand les bulldozers israéliens ont commencé à arracher des oliviers sur le futur tracé du Mur, qui prend 60% des terres de ce village de
Cisjordanie au profit de l’extension d’une immense colonie, qui s’accapare une grande partie des ressources en eau. Depuis, les habitants de Bil’in manifestent pacifiquement, tous les vendredis,
avec le renfort de militants anticolonialistes israéliens et internationaux. Depuis 2006, ils ont organisé 4 conférences internationales qui leur permettent de réunir leurs soutiens locaux et
internationaux ainsi que les représentants des autres villages de Cisjordanie qui les rejoignent dans leur résistance.
Bil’in a remporté son procès devant la Haute Cour de Justice israélienne qui a ordonné à l’armée de déplacer le tracé du Mur. Non seulement les militaires israéliens ignorent cette décision, mais
intensifient la répression contre les habitants de Bil’in et des villages de Cisjordanie qui suivent son exemple.
Bil’in est devenu le symbole de la résistance non-violente d’une population qui ne plie pas devant l’injustice et la terreur.
La décision du Tribunal de déplacer le mur représente un pas en avant, mais c’est la destruction complète du mur, la fin de l’occupation et des colonies que réclament les habitants de Bil’in.
Face à l’Etat d’Israel qui intensifie sa politique de ségrégation, de colonisation, de blocage à Gaza et en Cisjordanie, cette résistance non violente soutenue par le mouvement du Boycott, de
Désinvestissement et de Sanctions (BDS) persiste courageusement.
Ce mouvement de résistance non-violente populaire est rejoint par le mouvement international de solidarité avec la Palestine et les forces de paix en Israël. Avec eux, les Verts appellent à une
participation massive à cette 5e conférence de Bil’in et à une participation large aux actions pour une paix juste et durable en Palestine.
Djamila Sonzogni, Porte-parole des Verts
Brigitte Brozio, Membre du Collège exécutif déléguée à l’international
De plus en plus d’élus et de cadres communistes choisissent de quitter le parti, au profit d’autres mouvements comme Europe Ecologie. Pourtant, les militants veulent encore y croire.
« Des départs, ce n’est jamais un signe de bonne santé. » Au sein du PC, le choix de certains élus dont le député de Seine-Saint-Denis, Patrick Braouezec de quitter
le parti passe mal. « Je ne me résigne pas au départ de ces camarades », a lancé hier Pierre Laurent, numéro deux communiste, avant de demander aux démissionnaires
de « revenir sur leur décision ».
« Nous comptons sur eux », a-t-il expliqué lors d’un conseil national en lançant un appel à leur retour. « Des départs, c’est toujours inquiétant pour un parti, surtout quand il s’agit de figures
électorales et intellectuelles », regrette Marie-Pierre Vieu, membre du conseil national du PC.
A deux mois du congrès, où Pierre Laurent devrait succéder à Marie-George Buffet au poste de secrétaire national, la direction se retrouve un peu plus affaiblie par ces défections qui s’ajoutent
aux démissions d’autres élus, partis notamment vers Europe Ecologie (Stéphane Gatignon, maire de Sevran, Jacques Perreux, vice-président du conseil général du
Val-de-Marne…).
Les discussions sur la poursuite de la stratégie du Front de gauche, où le PC s’est allié avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, vont également être animées. Si cette alliance a assuré un
résultat satisfaisant en termes électoraux, sur le plan politique, le PC a encore perdu du poids : par rapport à 2004, il compte aujourd’hui deux fois moins de conseillers régionaux. Ainsi,
quelques membres du conseil national du PC ont regretté hier que la stratégie du Front de gauche se traduise « par un effacement du PC ». Si Buffet et Laurent se sont prononcés pour la poursuite
de ce rassemblement, ils devront calmer les oppositions en interne. D’autant qu’eux-mêmes commencent à être agacés par l’ambition de Mélenchon, qui se verrait bien candidat du Front de gauche à
la présidentielle de 2012…
Les retraites dorées des seigneurs du capitalisme...
Par Ivan du Roy15 avril 2010
Une centaine de grands patrons d’entreprises cotées en Bourse bénéficient d’un précieux régime de retraite complémentaire, les fameuses "retraites chapeaux". Grâce à elles et pour
parer à une baisse de leur rémunération, ils seront à l’abri du moindre besoin pour leurs vieux jours. Car c’est en millions d’euros que les prestations faiblement soumises à l’impôt leur
sont versées. Une injustice qui rime avec folie des grandeurs, à l’heure où le droit à la retraite du plus grand nombre est remis en cause.
A qui profite le bouclier fiscal ?
Le bouclier fiscal a été appliqué au 1er janvier 2007. À la suite de cette mesure, les contribuables ne pouvaient plus être imposés au-delà de 60 % de leurs revenus pour l'ensemble des impôts
directs : impôt sur le revenu, ISF (impôt de solidarité sur la fortune), taxe foncière et taxe d'habitation. Puis, après son arrivée à la présidence en mai 2007, Sarkozy qui, en tant que ministre
de l'Économie, n'avait pas osé supprimer l'ISF malgré les pressions des plus riches, décida de contourner cet obstacle en abaissant le bouclier fiscal à 50 %, déclarant qu'il ne serait pas juste
que quelqu'un « qui travaille » verse plus de la moitié de ses revenus au fisc.
C'est oublier que nombre des bénéficiaires du bouclier fiscal justement ne travaillent pas et vivent des revenus de leurs placements. En outre, le plafond est inférieur de fait à 50 % des
revenus, il se situerait à 39 %, la CSG et le CRDS ayant été inclus dans le calcul des impôts. Et comme celui-ci vient après toutes sortes de déductions et d'exemptions au travers des niches
fiscales, les revenus pris en compte sont sans doute loin en dessous des revenus réels.
L'an dernier, 99 % des sommes remboursées par le fisc au titre du bouclier fiscal sont allées à des redevables de l'ISF, c'est-à-dire aux plus riches, même si le gouvernement met en avant les
petits paysans ou retraités possédant une maison là où la spéculation immobilière a fait bondir les prix ! Sur les 16 350 contribuables qui ont bénéficié du bouclier fiscal, un peu moins de mille
se sont partagé près des deux tiers des sommes restituées, soit en moyenne 376 000 euros pour chaque foyer fiscal. Et pour les dix plus grosses restitutions, le chèque de remboursement s'est
élevé à 6 millions d'euros en moyenne...
******************
Évadés fiscaux
L’argument principal du gouvernement pour justifier son « bouclier fiscal », c’est que cette mesure permettrait d’éviter les « évasions fiscales » – c’est-à-dire que les
riches quittent le pays pour payer moins d’impôts ailleurs.
Sauf que des chiffres viennent de tomber sur l’évasion fiscale en 2008, première année de pleine application du dispositif. Résultat : 821 « évasions fiscales » contre… 719
l’année précédente.
Une augmentation de presque 15 %. Quelle efficacité !
Depuis bien longtemps les pouvoirs politiques ont institué des droits inégaux, et le monde du travail en supporte d'horribles conséquences, Il se bat contre les effets désastreux des droits inégaux,
mais les travailleurs ne dénoncent jamais cette cause des injustices. Ils laissent les résultats de leur travail collectif à ceux qui profitent de l'inégalité des droits, alors qu'ils devraient se
battre et s'organiser pour obtenir l'égalité des droits économiques sur les résultats de leur travail.
Voir : http://www.egalitedesdroits.info
"À chaque fois que je rentre dans la banlieue où j'ai grandi, dans le neuf-un, je suis frappé par plusieurs choses : (1) tout est bien propre avec des fleurs partout malgré les voitures
qui brûlent, (2) les zones commerciales à l’américaine (des magasins/entrepôts construits à la va-vite autour d’un parking) remplacent les dernières forêts, (3) on voit que les gens ont de moins
en moins d’argent et les supermarchés ont supprimé les produits les plus luxueux au profit des gammes premier prix, (4) la laideur commerciale et l’indigence des publicités omniprésentes sont
d’une violence extrême et (5) il y a plein de gens vraiment très gros partout. Plus que gros. Carrément obèses, en fait (...)"
Les Français sont vraisemblablement plus nombreux à connaître le nombre de minarets en Suisse (quatre) et de « burqas » en France (trois cent
soixante-sept (1)) qu’à savoir que le Trésor public a perdu 20 milliards d’euros à la suite d’une décision « technique » de
l’exécutif.
Il y a dix-huit mois en effet, au lieu de subordonner son sauvetage des banques en perdition à une prise de participation dans leur capital, laquelle ensuite aurait pu être revendue avec
un joli bénéfice, le gouvernement français a préféré leur consentir un prêt à des conditions inespérées… pour elles. Vingt milliards d’euros de gagnés pour leurs actionnaires, c’est
presque autant que le déficit de la Sécurité sociale l’an dernier (22 milliards d’euros). Et quarante fois le montant de l’économie annuelle réalisée par l’Etat lorsqu’il ne
remplace qu’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux.
Le rétablissement électoral du Front national, et plus généralement de l’extrême droite en Europe, n’est pas tout à fait étranger à cette distribution de l’attention publique entre la poutre
des polémiques subalternes qu’on enflamme et la paille des sujets prioritaires dont on prétend qu’ils sont trop compliqués pour le commun des mortels. Le fiasco des élections régionales
derrière lui, M. Nicolas Sarkozy va s’attaquer à la « réforme des retraites ». L’enjeu social et financier étant considérable, on sait déjà que le gouvernement français
s’emploiera à distraire la galerie en relançant le « débat sur la burqa ».
Riposter à cette manœuvre n’impose certainement pas de s’enfoncer sur son terrain boueux en donnant le sentiment de défendre un symbole obscurantiste. Encore moins de taxer de racisme les
féministes — hommes et femmes — qui légitimement le réprouvent. Mais comment ne pas juger cocasse qu’une droite qui a presque partout associé son destin à celui des Eglises, du patriarcat et
de l’ordre moral se découvre soudain éperdue de laïcité, de féminisme, de libre-pensée ? Pour elle aussi, l’islam accomplit des miracles !
En 1988, M. George H. W. Bush succéda à Ronald Reagan après une campagne d’une démagogie insigne (2), au cours de laquelle
il réclama que soit criminalisé le fait de brûler la bannière étoilée — un acte commis entre une et sept fois par an… Avec le courage qu’on imagine, plus de 90 % des parlementaires
américains adoptèrent une disposition répressive allant en ce sens — laquelle fut annulée par la Cour suprême. Au même moment éclatait l’un des plus grands scandales de l’histoire économique
des Etats-Unis, celui des caisses d’épargne déréglementées par le Congrès, que des aigrefins avaient pillées, enhardis par des sénateurs dont ils avaient financé les campagnes. En 1988, nul
ou presque n’avait évoqué le péril d’une telle arnaque, bien qu’il fût déjà connu. Trop compliqué, et puis la défense du drapeau occupait les esprits.
Le contribuable américain a payé 500 milliards de dollars le scandale des caisses d’épargne. On découvrira bientôt ce que cache réellement la « burqa ». Et combien cela coûte.
Serge Halimi
( 1 ) D’après un calcul, étrangement précis, de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
Gilles Alfonsi (Association des Communistes Unitaires / FASE) Clémentine Autain (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique) Jean-Jacques Boislaroussie (Les Alternatifs) Patrick Braouezec (Association des Communistes Unitaires / FASE) Leila Chaibi (L'Appel et la Pioche / NPA) Yann Cochin (Convergences et Alternative / NPA) Pierre Cours Salies (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique) Rachel Lafontaine (Les Alternatifs) Sylvie Larue (Association des Communistes Unitaires / FASE) Laurent Levy (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique) Henri Mermé (Les Alternatifs) Roland Merieux (Les Alternatifs) Gilles Monsillon (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique) Danielle Obono (Convergences et Alternative / NPA) Pierre Zarka (Association des Communistes Unitaires / FASE)
Ingérer régulièrement de la malbouffe pourrait provoquer une dépendance digne d’une drogue dure. Une étude américaine vient de montrer que les processus neuro-biologiques provoqués
par la consommation d’une nourriture beaucoup trop riche et par la consommation de drogues dures étaient similaires. Deux chercheurs de Floride, Paul Johnson et Paul
Kenny [1], ont ainsi étudié la réaction de rats de laboratoire soumis à un régime hyper-calorique (saucisses, bacon, barres
chocolatées...). Les rats, qui avaient accès à cette nourriture 23 heures par jour, sont devenus très rapidement dépendants de ce régime, avec les mêmes comportements que pour une addiction à
la cocaïne ou à l’héroïne.
Cette étude, publiée dans Nature Neuroscience, montre que la
surconsommation de ces aliments par les rats va de pair avec une détérioration de l’équilibre chimique du cerveau : le « centre du plaisir » ou « circuit de
récompense » répond de moins en moins, du fait de l’augmentation du taux de dopamine, l’une des hormones du plaisir. Cela incite les rats à manger davantage de nourriture
hyper-calorique, de manière compulsive et permanente, pour augmenter le niveau de plaisir. Même lorsque ce rats sont conditionnés à craindre des décharges électriques s’ils ingèrent cette
nourriture, ils continuent de la consommer. Et lorsqu’on propose ensuite à ces rats une alimentation plus saine, ils refusent de s’alimenter, allant même jusqu’à s’affamer.
Cette expérience montre que la surconsommation d’une alimentation hyper-calorique entraîne des réponses neurologiques semblables à celles d’une addiction. Si cette découverte ne peut
pas être transférée directement à l’homme, elle confirme les propriétés « addictives » de la « junk food ». Pour la première fois, une étude montre que le cerveau peut
réagir de la même façon face à la malbouffe et aux drogues. Cela n’est pas nouveau pour les médecins spécialistes de cette question, mais cette étude va cependant aider à mieux comprendre les
mécanismes biologiques impliqués dans l’obésité. Et permettre peut-être d’avancer sur les thérapies pour lutter contre ce fléau, qui coûte près de 150 milliards de dollars par an aux
États-Unis.
400 personnalités appellent à taxer les revenus financiers
"Dans un appel, près de 400 économistes, syndicalistes ou personnalités politiques dénoncent les graves conséquences sociales qu’entraînerait un allongement de la durée de
cotisations. Pour pérenniser le système de retraite, ils proposent un nouveau partage de la richesse produite."
Raoul-Marc JENNAR
quitte le NPA...
"Les yeux qui s’ouvrent"
7 avril 2010
"C’est avec une vraie tristesse que je dois faire part de ma grande déception. Comme des milliers de femmes et d’hommes qui, tout au long de l’année 2008, ont rejoint le processus de
création du NPA, j’ai cru que s’ouvrait une fenêtre d’opportunité avec la dissolution de la LCR et l’appel à un vaste rassemblement où devaient se retrouver celles et ceux qui refusent d’accepter
le capitalisme comme l’horizon indépassable de l’humanité (...)
J’ai donc, à regret, décidé de quitter le NPA. Désormais, libre de toute attache, je suis, comme beaucoup, en attente et en recherche, jamais las de scruter la moindre lueur
d’espérance. Et résolu, avec celles et ceux qui ne se résignent pas au monde tel qu’il est, à construire des confluences écologiques et sociales pour une alternative au
capitalisme."
"Alors que le bouclier fiscal, qui permet de plafonner les impôts à 50% du revenu des contribuables, est attaqué par la gauche et désormais par une partie de la droite, le présidentPS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Jérôme Cahuzac s'est rendu ce mercredi à
Bercy pour
juger «sur place et sur pièce» certains éléments de la politique budgétaire.
Une «grosse dizaine» des bénéficiaires du bouclier fiscal, ont obtenu une restitution moyenne de 7,7 millions d'euros en 2009, a indiqué le successeur de Didier Migaud, précisant que
«pour les 100 premiers bénéficiaires, la restitution moyenne est de plus de 1,8 millions d'euros». Il a été reçu par les deux ministres, Christine Lagarde (Economie) et François Baroin (Budget).
La veille, le ministre avait été auditionné par la commission des Finances à l'Assemblée sur le bouclier fiscal, qui a bénéficié à 16.350 contribuables au total, pour une restitution moyenne de
35.814 euros avec de fortes disparités entre contribuables, pour un coût total de 585 millions d'euros."
"Après des années de militance associative à Nice, Teresa Maffeis décide de s'engager à Europe-Ecologie pour les élections. Mais elle quittera la liste des Alpes-Maritimes avant le
premier tour, dégoûtée par ce qu'elle y voit. Son expérience, effarante, nous semble révélatrice du niveau démocratique des partis politiques, notamment ceux qui disent vouloir "faire de la
politique autrement"...
>> A lire absolument, in extenso, dans le dernier numéro de
Quelques citations explicites tirées de cet excellent numéro de
"La Décroissance"...
"Le mouvement écologiste est en ruine. Il nage en pleine confusion, submergé par ses ONG médiatiques. Ces associations se sont fourvoyées dans des processus de cogestion avec les
multinationales. Si cette logique leur garantit de confortables subsides, elle les rend inaptes à jouer leur rôle de contre-pouvoir démocratique -leur seule fonction n'étant que de servir de
"greenwashing" pour les puissances qui nous ont amenés à la catastrophe."
"(...) c'est le problème de l'ensemble de la mouvance écolo qui dévie vers le capitalisme vert. (...) Début décembre 2009, au Sénat, Anne Lauvergeon [pédégé d'Areva] a affirmé
que l'on assistait à une scission entre l' "écologie canal historique", antinucléaire, et l'écologie "moderne", pro-nucléaire".
Téléphones, ordinateurs portables, appareils photos, GPS... Les batteries « nouvelle génération » fonctionnent avec du lithium. Ce composant est également essentiel pour la
voiture électrique. Multinationales et États se lancent dans la bataille de l’extraction de ce nouvel « or blanc »...
13,4 % de la population française vit en dessous du seuil de pauvreté...
02.04.10
En France, 13,4 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, selon l'étude "Revenus et patrimoine des ménages" réalisée par l'Insee et publiée vendredi 2 avril. Cela signifie
très concrètement que 8 millions de personnes vivent avec moins de 908 euros par mois. Ces chiffres portent sur l'année 2007.
Un niveau de vie médian en hausse. C'est le niveau qui partage la population en deux. Il se situait à 18 170 euros sur l'année en 2007, soit 1 510 euros par mois. Il était en
hausse de 2,1 % sur 2006. Le niveau de vie moyen, lui, s'établissait à 21 080 euros sur l'année en 2007.
De fortes inégalités de niveau de vie, mais qui évoluent peu. En 2007, les 10 % de personnes les plus modestes avaient un niveau de vie de 10 010 euros annuels. Un chiffre en
progression de 1,9 % sur un an.
A l'opposé, les 10 % de personnes les plus aisées affichaient un niveau de vie de 33 900 euros, en hausse de 1,3 %.
Entre 2005 et 2007, les inégalités ont "peu évolué pour 90 % de la population", relève l'étude de l'Insee. "Les 20 % des personnes les plus aisées détiennent 38,2 % de la masse des
niveaux de vie, soit 4,2 fois celle détenue par les 20 % des personnes les plus modestes", explique-t-elle, soulignant que "ce rapport est stable depuis 2005".
Un niveau de vie des très riches qui évolue toutefois plus vite. L'augmentation des inégalités se fait "par le haut", souligne l'Insee. "Entre 2004 et 2007 les
inégalités se sont creusées entre les ménages très aisés et le reste de la population", précise ainsi l'étude.
En 2007, c’est à partir de 84 500 euros de revenu déclaré annuel par unité de consommation qu’une personne se situe parmi les 1 % les plus riches. Cette limite correspond, par exemple, à un
couple de cadres supérieurs gagnant chacun 5 300 euros nets par mois.
Les revenus de ces ménages les plus aisés déclarés aux impôts "ont augmenté plus vite que ceux de l'ensemble de la population", indique l'étude.
Un taux de pauvreté en hausse. Le seuil de pauvreté est habituellement défini en France comme équivalent à 60 % du niveau de vie médian. Soit 908 euros pour l'année 2007.
En 2007, le taux de pauvreté a progressé de 0,3 point par rapport à 2006, mais l'Insee considère que cette hausse "n'est pas statistiquement significative". En 2005, le taux de pauvreté
était toutefois de 12,1%.
Les familles monoparentales et les ménages immigrés les plus touchés. Ce sont "les familles monoparentales, le plus souvent constituées d'une mère et de ses enfants, qui sont
les plus touchées par cette pauvreté", relève l'étude.
Elle souligne que "30 % des personnes" vivant au sein de ces familles monoparentales sont confrontées à la pauvreté, soit "une proportion 2,3 fois plus importante que l'ensemble de
la population".
"Les personnes vivant dans un ménage immigré" figurent également parmi les plus exposées à la pauvreté. Elles sont confrontées à un taux de pauvreté "d'environ 36 %, supérieur de 25
points à celui de la population des ménages non immigrés", souligne l'Insee.
"2009, année de crise pour le secteur laitier, a été une grosse année de conversion en bio. Les agriculteurs qui font le choix de changer de mode de production, découvrent
d’autres méthodes de travail. Et, pour certains d’entre eux, un nouveau mode de vie."
Appel pour un
Front Populaire Anticapitaliste
Après les régionales,
la crise continue !
Urgence écologique : A Copenhague les gouvernements n’ont pas su trouver le moindre accord contraignant pour sauver le Climat
Urgence démocratique : En Europe, 100% des peuples consultés sur le Traité de Lisbonne l’ont rejeté : la construction d’une Union Européenne injuste, continue contre leur avis…
Urgence sociale : A Athènes le peuple grec manifeste contre les mesures de rigueur que les banques privées font payer au peuple en échange de leur aide (baisses des salaires dans
la fonction publique, gels des retraites, hausse de la TVA…). L’Union Européenne interdit à la banque centrale de venir au secours des états…
En France, à l’occasion des élections, dans plusieurs régions, des accords politiques unitaires ont été trouvés pour l’élaboration de programmes constituant une alternative à l’ordre des marchés
et du capital.
Cette démarche doit être prolongée et accélérée !
- Pour que la Gauche se reconstruise dans une logique de Résistance, de Rupture et non d’accompagnement du système néolibéral.
- Pour que les luttes sociales en cours et à venir puissent s’appuyer sur une perspective politique de victoire.
C’est pourquoi, le collectif unitaire « A Gauche, Maintenant ! » du canton de Mèze (composé de militants de la FASE, du NPA, du PG, du PCF et des Objecteurs de Croissance), lance un APPEL
à tous les collectifs qui ont participé, pour les régionales 2010, à l’unité des forces antilibérales, à se constituer maintenant en un Front Populaire Anticapitaliste.
Cet appel s’adresse aussi à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette démarche.
CONSTRUISONS ENSEMBLE LE FRONT POPULAIRE ANTICAPITALISTE !
1936, 1945, 1968, 2010… C’est la gauche radicale qui construit l’avenir.
Les mouvements sociaux s’amplifient sur l’ensemble du pays. Les travailleurs et citoyens marocains en lutte ont besoin d’un soutien international indéfectible.
Depuis juillet dernier, 850 travailleurs de l’Office chérifien des phosphates (OCP) sont en lutte continue contre leur licenciement abusif par leur employeur, géant groupe étatique qui domine le
marché mondial du phosphate.
L’OCP, à travers sa filiale Smesi, n’a pas hésité à licencier les 850 travailleurs parce qu’ils ont décidé de créer un bureau syndical pour défendre leurs droits.
Derrière cette décision, la direction de l’OCP veut surtout augmenter sa rentabilité et remettre en cause tous les acquis sociaux des phosphatiers gagnés dans le passé et imposer une précarité à
outrance, notamment en multipliant les CDD par l’intermédiaire des sociétés d’intérim.
Un comité de solidarité national (CSOS) a vu le jour, regroupant des représentants des travailleurs en lutte et des militants de différentes villes du Maroc et de différentes forces de la gauche
radicale. Plusieurs initiatives ont été prises : manifestations et rassemblements notamment à Khouribga, ville minière et centre de production du phosphate, à Casablanca devant le siège de l’OCP,
et à Rabat devant le ministère de tutelle et le siège du Parlement. Une caravane de solidarité a également été organisée par l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et a connu un net
succès (...)
"Chaque année, le magazine Forbes fait paraître sa très célèbre liste des milliardaires. Le classement 2010, qui vient d’être rendu public, donne des informations éclairantes :
en un an, le nombre de milliardaires en dollars est passé de 793 à 1011 et leur patrimoine cumulé représente 3 600 milliards de dollars, en hausse de 50% par rapport à l’an dernier. Pour les
super riches, la crise est déjà bien loin... ..."
L’écologie, devenue un « fromage politique » pour des organisations politiciennes et des arrivistes, est entrain de perdre sa
pureté d’origine, en un mot sa crédibilité et son efficacité, et en passe de servir toutes les causes, même les moins nobles.
DE L’ECOLOGIE A L’ECOLOGISME….
Une idée dégénère lorsqu’elle est accaparée par une bureaucratie qui en fait une fin en soi,… pour sa promotion et sa survie. L’intérêt général, qui était censé la fonder, passe alors au deuxième
plan et ne devient que le prétexte à une politique tournée vers des intérêts privés, ceux des possesseurs du capital et de leurs relais dans la sphère du politique.
Tout le monde est, en effet, devenu « écologiste », même les pires pollueurs donnent des leçons d’écologie et s’en servent d’argument pour leurs publicités mensongères… Des noms ?
(...)
"L’homme appartient à la caste de ceux qui entrent dans l’Histoire de leur vivant. Il parle, dit-on, avec ses tripes, pique des colères noires devant les caméras, gesticule tel un éternel
adolescent. En vérité, le nom de Cohn-Bendit représente aujourd’hui une telle disjonction entre le signe et le sens qu’il était devenu urgent de publier cet ouvrage.
« Dany le Rouge » a toujours été plus libéral que libertaire. Il est le meilleur avocat du capitalisme vert, l’homme dont le système a besoin pour imposer ses fausses solutions à la crise. Entré
chez les Verts par opportunisme, sa course politique le rapproche peu à peu de la droite décomplexée. Chantre de la mondialisation, enfant chéri des médias, il allie superficialité et supercherie
au bénéfice de son hypernarcissisme.
Voici une biographie pamphlétaire qui laisse de côté les affres de l’homme pour s’attaquer avec précision à la « pensée DCB » et aux contradictions politiques de ce « fou du roi ». L’enjeu, c’est
une écologie qui ne soit pas qu’un programme de relance capitaliste.
Paul Ariès est politologue, directeur du journal d’analyse politique Le Sarkophage, rédacteur au mensuel La Décroissance, collaborateur à Politis. Il est l’auteur d’une vingtaine
de livres.
Florence Leray est philosophe, journaliste et réalisatrice de documentaires."
L’ENVIRONNEMENT C’EST KAPITAL !
"Le capitalisme n’en finit pas de trouver de nouveaux espaces pour réaliser son besoin de s’étendre toujours davantage, c’est-à-dire pour survivre. L’écologie est l’une de ses dernières
conquêtes, au détriment de notre survie à nous !
Car l’enjeu de l’écologie, ce n’est pas la sauvegarde de la Vie en général, mais bien la réappropriation de notre vie. La Vie considérée en dehors des rapports sociaux reste un formidable espace
pour le marché, pour le profit, pour les capitalistes.
La reprise en main de notre vie, dans tous les domaines, c’est la seule chose qui pourrait les mettre à terre, et c’est la chose qu’ils combattent le plus.
Dans les différents projets de transformation sociale, qu’ils aient été communistes, socialistes ou anarchistes, la question du rapport de l’Homme avec son environnement avait trop souvent été
laissée de côté au profit de la foi dans le progrès technique. La réinjection de cette problématique dans la question sociale fut sans conteste un apport fondamental d’une grande richesse.
Mais il n’aura pas fallu longtemps pour que l’écologie soit peu à peu vidée de sa substance subversive par les pouvoirs bureaucratiques et politiciens de toutes les espèces."
Ne les laissons pas faire !
L’écologie est-elle soluble dans le capitalisme ?
"À l'heure où la crise bat son plein, le modèle de développement capitaliste et néolibéral nous montre tous les jours à quel point il nous mène droit dans le mur.
Face à cette crise majeure, il est important d'apporter une réponse globale à l'urgence sociale et écologique, qui soit à la hauteur de cette crise, et non pas un bricolage de micro-mesures
destinées à repeindre en vert un mode de production qui par sa nature, ne peut pas l'être.
L'impasse du « capitalisme vert »
Certains voudraient rendre écologique le système capitaliste. Mais il n'est pas concevable qu'un système basé sur la logique du profit et les intérêts privés puisse êtrecompatible avec l'écologie
et la défense de l'environnement. Il n'est pas non plus acceptable de se contenter de « mesurettes écologiques » obéissant aux seuls intérêts de l'économie de marché, et de la rentabilité
économique immédiate. Cette vision
à courte vue ne répond absolument pas à la catastrophique situation écologique de notre planète. Il n'est pas envisageable de faire de l'écologie sans s'attaquer directement aux intérêts privés,
au système capitaliste.
L'écologie « ni de droite ni de gauche » ?
Comment prétendre à un projet de société écologique cohérent quand on rassemble au sein d'un même rassemblement José Bové, ex-militant antilibéral de terrain, et Daniel Cohn-Bendit, politicien
libéral revendiqué, farouche partisan de la « concurrence libre et non faussée », qui a d'ailleurs géré la ville de Francfort dans une majorité municipale CDU (équivalent allemand de l'UMP) ?
L'organisation de notre société, de ses modes de production et d'échange, est intimement liée à notre capacité de prendre en compte son environnement et de le protéger, il n'est pas possible de
découpler les questions sociales des questions écologiques."
Non, l'écologie n'est pas soluble
dans le capitalisme et le libéralisme !
SANS COMMENTAIRES...
Cohn-Bendit :"Je suis pour le capitalisme et l'économie de marché." (Une envie
de politique, 1988, La Découverte)
Bové :"L'écologie n'est pas compatible avec le capitalisme." (Chat sur le site lemonde.fr, 7 mars 2009)
*****************************************
"Le capitalisme est un système essentiellement productiviste. Il n’y aura pas de sortie du productivisme sans
sortie du capitalisme, car la dynamique du capitalisme pousse à produire pour maximiser les profits."
petite plongée dans la galaxie des fachos "antisionistes et anti-impéralistes"
"C’est l’occasion d’une petite plongée dans la nouvelle extrême-droite, galaxie très disparate qu’un même antisémitisme camouflé en antisionisme réunit."
Un excellent article du site ARTICLE XI de 2009...
Le 20 janvier, la veille de la mobilisation pour la défense des services publics, les mots d'ordre des organisations syndicales souffrent d'ambiguïtés inquiétantes, qu'il appartiendra aux
agents eux-mêmes d'éviter dans leurs actions.Mais quel sera le contenu réel d'événtuelles négociations ? Un proche de Nicolas Sarkozy comme Alain Minc, qui va jusqu'à préférer
la direction de la CGT au MEDEF, a félicité les organisations syndicales pour leur rôle dans la « canalisation du mécontentement » au printemps
dernier et pour le prétendu « calme absolu » de l'automne. Qu'adviendra-t-il en 2010 ? Le dernier communiqué signé par la CGT, la FSU et Solidaires reste très imprécis sur le contenu des revendications associées
à la journée de jeudi. C'est dans un tel contexte, qu'est intervenue une curieuse affaire de censure sur le site de Bellaciao. Un article reprenant des extraits de notre collectif sur la question
des revendications de cette journée a été censuré après coup par le webmaster de Bellaciao et remplacé a posteriori, sur le même lien et avec la même date et signature, par l'appel de
l'intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche dont nous avions critiqué le contenu. Au moment où un nouveau président duCentre National de la Recherche
Scientifique (CNRS) doit être nommé incessamment, et où Nicolas Sarkozy vient de recevoirquinze
présidents d'universités « autonomes », le geste du webmaster de Bellaciao constitue un soutien évident à la politique de « canalisation du mécontentement » dont Alain Minc a fait l'éloge. Mais
le recours à une pratique de « rémplacement après coup » d'articles d'internautes constitue de surcroît une dérive particulièrement grave de la part d'un site qui se veut « alternatif » et de
publication « ouverte ».
Le pseudo site d'info "bellaciao" continue de sévir...
"Les ordures ne s’arrêtent pas… par Danielle Bleitrach"
"Bellaciao qui interdit mon nom et supprime la moindre allusion à ce blog, a publié un extrait de texte déjà ancien pour me faire dire le contraire de ce que je pense en supprimant le
contexte qui était celui de l’affaire Dieudonné exhibant un déporté remettant un prix au négationiste Faurisson. Il s’agit une fois de plus de tronquer ce que je dis, de transformer ma
défense sans faille du peuple palestinien en défense sioniste. les sites sionistes qui ont publié cet extrait de texte ont eu au mopins l’honneteté de dire que j’avais une position
anti-Israélienne ce que ne fait même pas bellaciao. Faire de moi une sioniste ce serait risible si ce n’était pas sinistre, tout cela parce que je dénonce l’antisémitisme
comme tous les racismes..."
Bellaciao, site partisan et sectaire censure tous ceux qui n’obéissent pas à son idéologie. De plus, il pille les autres sites, reprend des articles sans jamais indiquer la
source ; parfois, il attribue l’article à une personne autre que son auteur pire il change le contenu de l’article ou encore le titre. Bellaciao ne connaît ni foi ni loi ; aucune
déontologie, aucun respect de la propriété intellectuelle. Le narcissique Roberto passe son temps à se prendre en photos avec les politiques, l’information spectacle et ces centaines de textes
publiés par jours font de Bellaciao le TF1 et le Macdo de l’info alternative.
De plus Bellaciao exploite à l’écœurement son histoire de condamnation sachant que Roberto est simplement assigné en justice en tant que témoin assisté en vue d’une éventuelle mise en
examen et non mis en examen comme ils le prétendent , il suffit de lire leur texte. Ils prennent les gens pour des cons.
Nous devons lutter contre ces parasites du net pour sauver l’information alternative."
"Aucune société ne dispose du monopole de la haine. Dans tous les pays du monde, les immigrés subissent le racisme et la xénophobie. L'autre, cet étranger forcément différent parce que
venu de l'autre côté de la frontière, d'un pays, d'une région situés au-delà de la ligne d'horizon, fait peur. Son arrivée sème la terreur. Les plus sombres rumeurs circulent à son sujet.
Bien que fondées sur des généralités, écartant tout cas particulier, ces ritournelles sans "conditionnel" deviennent rapidement des vérités absolues, se propagent et forgent les préjugés et les
clichés.
Comme tous les autres, ce nouvel arrivant, un de trop disent certains tout haut, ce nouvel étranger dans la ville est vil et fainéant, veule et nauséabond. Il est sans âme puisqu'il
est polygame et pratique la circoncision et l'excision. C'est bien connu, chez ces " gens-là ", la rapine est une seconde nature ; le mensonge, une règle ; la perfidie, une façon d'être et
l'hypocrisie, un mode de vie.
Certains affirment, à juste titre, que le rejet de l'étranger et sa stigmatisation ne sont propres à notre temps. Ils sont présents dans toutes les sociétés, quelle que soit
l'époque, quelle que soit la civilisation. Les Romains avaient leurs barbares. Les Arabes ont réduit en esclavage les Noirs parce qu'ils étaient différents. Les puissances coloniales européennes
et les Etats-Unis en ont fait autant. Pendant leur occupation de la Chine, les Japonais considéraient les Chinois comme des sous-hommes et les traitent guère mieux que des bêtes de somme. Hitler,
ses compères et leurs disciples nihilistes étaient convaincus d'appartenir à une race supérieure. La liste est longue. Notre passé, celui de toute l'humanité, foisonne d'exemples de folies
meurtrières et d'appels à la négation de l'autre. (...)"
"L’utilisation de la violence est-elle bien nécessaire pour faire aboutir la révolution libertaire ?
La violence ne serait-elle pas plutôt contraire à l’idée même de révolution ? Est-ce que la non-violence n’apporterait pas justement une solution au problème de la fin et des moyens ?
Pour moi, une révolution réellement libertaire ne peut aboutir par la violence et ceci pour les mêmes raisons que celles invoquées par les anarchistes lorsqu’ils critiquent l’utilisation de
structures autoritaires pour faire aboutir la révolution.
Plus il y a de violence, moins il y a de révolution...
La fin ne pourra jamais justifier les moyens car, au contraire, ce sont les moyens qui indiquent et révèlent toujours la fin. Dès lors, comment une révolution qui se voudrait libertaire
pourrait-elle user d’un moyen tel que la violence, qui est par essence même domination ?
Toute violence reste toujours une violation de l’individu. Toute violence est domination, oppression d’un homme par un autre.
La non-violence comme résistance
La non-violence me semble une méthode adéquate pour arriver à la révolution également car, tout d’abord, de par sa nature même, elle est une libération puisqu’elle permet de se libérer du cercle
de la violence et de la violence en retour, et enfin la non-violence est déjà une révolution en soi puisqu’elle tranche de manière délibérée et radicale avec la société dans laquelle nous vivons,
dont la violence constitue un des fondements."
"Ce lundi sur le plateau de Mots Croisés, le délégué CGT de l'usine Continental Clairoix, condamné à 5 mois de prison avec
sursis pour dégradation Xavier Mathieu était opposé à Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP... Et le représentant des "Contis" n'a visiblement pas terminé son combat !"
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